CE QUE PEUT APORTER L'ENSEIGNEMENT

DE LA PLONGEE SOUTERRAINE

 

par Philippe Brunet

 

 

HISTORIQUE

L'essors de la plongée souterraine fût historiquement le fait de spéléologues qui souhaitaient franchir les verrous liquides qui bloquaient leur passage. Tout était alors à inventer. Il faut se souvenir que les pionniers spéléologues, tel Guy de Lavaur, plongèrent en pieds lourds. D'autres, après guerre récupérèrent des appareils circuit fermé oxygène utilisés dans certains avion et plongèrent avec.

A cette époque, le fil à la patte, ou à la main, ce que certains appellent aujourd'hui la commande, était de rigueur. Les spéléologues expérimentent sans cesse. Les accidents sont fréquents. Il est donc crucial de leur apporter : les premières connaissances des techniques de plongée, les bricolages indispensables et les informations et problèmes liés à ce nouveau milieu. Nous sommes à l'époque des “  grottes, avec de l'eau dedans  ”.

Puis, peu à peu, les plongeurs mers vinrent à la plongée souterraine. L'époque de “ l'eau avec une grotte autour  ” venait de poindre.

Si la motivation des pionniers puis des explorateurs spéléologues était claire: « allez plus loin », celle des successeurs des années 70 devenait plus complexe, parfois flou. Bien sur, certains étaient toujours attirés par l'exploration mais l'attrait de l'aventure et de ses dangers était très présent. Ces aventuriers explorèrent sans relâche nombre de résurgences.

Dans les années 80 d'autres motivations, plus morbides vinrent s'ajouter aux anciennes. La plongée souterraine, jugée généralement par le monde de la plongée, très dangereuse, motivaient également certains plongeurs uniquement pour se risque. On venait là, se faire peur, comme on se faisait peur, avant et toujours, en profondeur, totalement narcosé.

Enfin, la catégorie des prophylactiques se développait aussi:  « j'y suis allé donc je t'y emmène!! ».

Avec les années 90, La plongée souterraine n'a plus mauvaise presse. Le combat mené par beaucoup pour faire reconnaître le coté spécifique et technique mais raisonné de cette pratique a prévalu. La plongée souterraine est souvent présentée comme une formule 1. Conséquence, deux nouvelles catégories apparaissent : celle des « amoureux de la technique » qui viennent à la plongée souterraine pour la complexité du matériel utilisé et celle des « bons » qui se disent spéléos pour montrer leur niveau de « compétence ».

A chaque époque, il a fallu répondre à l'ensemble de ces problèmes. Il fallait former pour éviter des accidents tout en évitant d'attirer à la plongée souterraine les plongeurs n'ayant pas une réelle philosophie spéléologique.

L'ENSEIGNEMENT EN STAGE

Dés 1976, les fameux stages de la commission nationale de plongée souterraine de la Fédération Française de Spéléologie (FFS) prennent leurs quartiers à Cabreret pour de longues années. Ils permettent de partager l'expérience de quelques explorateurs. Il s'agit de bénévoles spécialistes de l'activité choisit pour leur compétence.

A partir de 1987, en Ile de France, les commissions FFS et FFESSM, décident de fonctionner ensemble et de faire des stages en commun. Cette philosophie est toujours d'actualité. Là aussi, les encadrants sont des spéléologues spécialistes de l'activité. Pourtant malgré notre enseignement et les campagnes d'information dirigées vers les clubs FFESSM trop d'accidents et de situation d'accidents subsistaient. Le schéma se répétait immuable, un moniteur de plongée ayant fait un baptême de plongée souterraine entraîne les plongeurs de son club, qui en toute innocence lui font confiance. Or légalement son brevet d'enseignement de la plongée, n'a aucune valeur pour ce qui concerne la plongée souterraine (ceci est explicitement écrit dans tous les décrets qui régissent la plongée).

Aussi, malgré les réticences de plusieurs plongeurs spéléologues, une réflexion s'engage entre les fédérations de spéléologie et de plongée. Elle aboutit en 1991, à la création de moniteurs et d'initiateurs de plongée souterraine. Ces brevets sont des habilitations annuelles, qui ne valent que pour l'enseignement de la plongée souterraine dans le cadre de stages fédéraux. Pour obtenir l'habilitation annuelle, l'encadrant doit justifier d'un nombre minimum de journées d'encadrement dans le cadre d'un stage fédéral, au cours de l'année précédente. Ces brevets ont été validés par les comités directeurs des 2 fédérations (FFS et FFESSM) et sont délivrés par une commission bi fédérale (Commission Fédérale d'Agrément : CIA). Ainsi, nul moniteur de plongée ne peut ignorer la spécificité de cette activité, les présidents de club sont ainsi sensibilisés aux problèmes de compétences et de responsabilité.

Le but des stage est d'apporter de la connaissance et de la sécurité mais pas d'inciter à pratiquer cette activité. Aussi, la commission décide qu'il n'y aura pas de baptêmes de plongée souterraine. Les stages d'initiation comporteront 2 à 3 jours minimum afin de pouvoir avant tout sensibiliser les stagiaires aux risques inhérents à la pratique de la plongée souterraine.

QUE PEUT APPORTER L'ENSEIGNEMENT

Sur la nécessité des stages

Nous avons vu que les pionniers ont construit peu à peu les techniques de la plongée souterraine. Pour cela, ils ont payé un très lourd tribut. Trop d'accidents, trop de disparus. Aujourd'hui, certains refond les mêmes erreurs, ne tiennent aucun compte de l'histoire, le plus souvent par pure ignorance. Cet acquis, lentement accumulé, cet historique doit être transmis. Il est criminel aujourd'hui de vouloir redémarrer à zéro. Il faut être convaincu, que l'apprentissage de la plongée souterraine ne peut se faire par la technique itérative: essai, erreur, nouvel essai, erreur,.... car la première erreur est souvent fatale.

Le plus agréable est d'apprendre avec un proche, compétent qui en plus du savoir et de l'expérience transmet un esprit et accompagne tout au long de la formation. Pourtant cette voie est impossible à la plupart. Tout le monde ne connaît pas un plongeur spéléologue compétent et la demande d'un anonyme a alors peu de chance d'aboutir, dans notre milieu très individualiste. Si la prévention est jugée importante, il faut alors concevoir un mode ouvert à tous (ou presque) de transmission des connaissances. Le stage est une réponse.

De plus, la philosophie du disciple a également ces limites intrinsèques. Le message est unique, il repose sur les connaissances d'un seul, le « maître » et suppose que celui-ci est capable de transmettre correctement les techniques qu'il maîtrise.

A l'opposé, au cours d'un stage, le plongeur novice va rencontrer plusieurs plongeurs spéléologues et va obligatoirement confronter leurs expériences et leurs pratiques. Le stage permet aussi, car il est conçu pour cela, de transmettre un message, quelqu'il soit, d'une façon construite, réfléchie et organisée. Le rôle d'une fédération est entre autre de former, sans prosélytisme mais efficacement.

Ces dernières années m'ont beaucoup fait réfléchir sur ce que pouvait apporter un stage à ceux qui le suivent, ainsi qu'à ceux qui l'encadrent. Ainsi, en 1996, plusieurs stagiaires remirent en cause une partie du contenu du stage perfectionnement à la plongée souterraine. Ils souhaitaient moins de théorie, plus de pratique (soit 2 plongées par jour ! !) et surtout supprimer toutes références à une quelconque philosophie spéléo, aux explorations ou aux fédérations. Ils souhaitaient également ne pas plonger dans des siphons qu'ils avaient déjà vu, et préféraient aller loin, plutôt que faire des exercices ! Ces stagiaires, issus pour certains de corps constitués, souhaitaient manifestement une sortie plongée souterraine et rien de plus. Il y avait dés le départ, divergence fondamentale d'objectifs!

Sur l'apport des stages

Un stage, c'est bien sur une maison bien située et suffisamment vaste, des sites reconnus et adaptée, une organisation efficace et des repas!! Pourtant cet aspect, que nous souhaitons toujours impeccable, n'est pas l'essentiel. L'essentiel est dans ce que le stage va apporter aux participants.

Tout enseignement consiste à acquérir :

  • un savoir,
  • un savoir faire,
  • un savoir être et,
  • une capacité.

Je vais tenter d'examiner les points qu'il est possible de faire progresser au cours d'un stage, puis la façon d'y parvenir.

Le savoir

Les connaissance de bases sur la plongée doivent être préalablement acquises. Il en sera bien sur de même pour ce qui concernera la pratique de la plongée subaquatique. Le stagiaire doit maitriser toutes les notions classiques physiques et physiologiques de la plongée, de la décompression, du fonctionnement du matériel. Les points les plus importants doivent d'ailleurs être évaluer dés le départ si l'on veut être efficace, que le stagiaire comprenne et qu'il n'y arrive pas d'incidents. Au cours du stage de plongée souterraine, il s'agit de faire passer les connaissances théoriques nécessaires à la pratique de la plongée souterraine. Ces connaissances concernent :

Le matériel nécessaire (détendeurs à membrane, robinetterie DIN, sécateur, compas, éclairage,…). Au delà d'une liste à la Prévert, il faut argumenter et expliquer la raison de chaque choix. Sinon, la contrainte nouvelle sera refusée car jugée exagérée.

Les techniques spécifiques viennent ensuite. Elles résultent de l'usage du matériel nouveau (fil d'Ariane, double bouteille, manomètres, topographie,….) ou du changement de milieu (déplacement horizontal lié aux galeries,…).

La connaissance du milieu , est également nécessaire. Nous sommes dans des grottes et pas dans un labyrinthe comme il pourrait sembler. La différence est dans l'organisation réelle que présente la cavité. Cette connaissance est indispensable pour réussir des premières mais également (et sans doute est ce le plus important) pour retrouver son chemin lorsque celui-ci se dérobe. La présence de courant, l'évolution du courant, l'instabilité du milieu doivent impérativement être signalés. Ici, l'expérience des cadres est fondamentale. Au delà, le retour d'expérience du aux accidents passés est irremplaçable.

Des compléments spécifiques aux connaissances de bases doivent être apportées, sur la physiologie (nous sommes en eau douce), le froid (plongées longues),….

Les cours magistraux sont bien adaptés au transfert de ces connaissances sur le matériel, le milieu, la pratique (exemple: comment poser un fil d'Ariane). Les documents pédagogiques théoriques fournis et la présentation orale permettent d'être certain d'un contenu minimum dispensé. Cependant, la masse de connaissance à acquérir, impose des cours tous les jours, voir le matin et le soir pour les stages les moins longs. Ces cours peuvent être difficiles à suivre pour un public ayant parfois quitté le milieu scolaire depuis longtemps. Et surtout, la fatigue liée aux plongées quotidiennes en eau froide, peut nuire gravement à l'assimilation du message dispensé.

Le problème ici est l'inadéquation certaine entre la masse d'information à fournir et le temps pour le faire. Les solutions possibles sont dans l'allongement de la durée du stage (8 jours), la séparation du stage (et des connaissances) en deux groupes (1 er niveau et confirmés) ou l'acquisition préalable des connaissances théoriques. Chaque possibilité présentent des avantages et des inconvénients. Retenons qu'ici déjà, le stage a une limite.

Le savoir faire

Il regroupe tout ce qui concerne la pratique, l'habileté à exécuter le geste, l'entraînement. Ici, il est indispensable que le plongeur soit à l'aise dans toutes les phases d'une plongée classique. La première immersion doit permettre avant tout de vérifier l'aquacité et les réactions à des situations courantes (eau dans le masque, variation de profondeur,…). Le stage de plongée souterraine n'est en aucun cas l'occasion d'apprendre des techniques de base ou non spécifiques que la plongée souterraine (volume constant,….)

En poursuivant sur le fil, il s'agit de décider ou le poser pratiquement, de le fixer, plus ou moins bien, plus ou moins vite, tout en étant capable de maîtriser l'ensemble de la plongée, flottabilité, autonomie,.... Le rôle du stage est ici primordiale puisque le choix peut être corrigé, le geste analysé, expliqué et amélioré, en toute sécurité!

L' entraînement qui participe du savoir faire, n'est malheureusement pas améliorable au cours du stage. Reprenons le fil, en supposant qu'on sache le poser correctement, cela sera t il encore vrai sur 500mètres, 800 mètres, en profondeur,... Seul un travail efficace et un entraînement renouvelé permettront une progression.

Le savoir être, l'expérience , vient peu à peu. Le stage est la encore capitale: les sites de plongée sont différents chaque jours, de même que l'encadrement. Les stagiaires en discutant de leur expérience s'enrichissent les uns les autres. C'est le but du tour de table systématiquement pratiqué tous les soirs. Encore faut il être capable d'écouter les autres, sans préjugés!!

L'expérience vient en plongeant, en lisant, en discutant, en réfléchissant, en faisant de la première. Le rôle des autres est primordial. Un plongeur isolé est un plongeur fragilisé. Sa carrière risque malheureusement d'être courte.

La capacité que j'appellerai ici la maturité, participe bien sur de l'expérience, de l'habileté, mais surtout de la vie. Plonger beaucoup n'apporte pas de maturité même si un certain type d'expérience est la. Vieillir, s'occuper des autres, avoir des enfants, vivre certains évènement apporte la maturité. Certains l'ont tôt, d'autres n'auront pas le temps de l'avoir. Je veux dire ici, qu'il ne sert à rien de courir, de brûler les étapes. Bien sur, d'autres feront certaines des premières que vous visiez, et alors?

Cette maturité, le stage ne vous l'apportera jamais,.....à moins d'être encadrant.

EVALUATION D'UN STAGE

Evaluer! Pour moi cette phase est indissociable d'une véritable formation. C'est le seul moyen de savoir ce que la formation a pu transmettre. Depuis 1995, un questionnaire d'évaluation à chaud, est systématiquement renseigné par les stagiaires.

Comment évaluer?

L'évaluation “ à la tête du client ” est la plus couramment pratiquée. Elle fonctionne, bien sur, mais est malheureusement totalement subjective. L'expérience de l'encadrant, en lui donnant de très nombreuses références, est une façon sure d'améliorer ce type d'évaluation. Nous la pratiquons, vous, nous, tous les jours dans de nombreuses situations de la vie courante!

L'auto évaluation est historiquement très pratiquée. On fait ici appel au libre arbitre de chacun. On lui demande d'estimer pour plusieurs critères, le niveau qu'il pense être le sien. L'écueil vient du fait que ce jugement est terriblement aléatoire, l'évaluateur sous estimant ou surestimant systématiquement son niveau.

L'évaluation à chaud permet de connaître immédiatement, à chaud, le degré de satisfaction globale des stagiaires pour plusieurs critères, et une analyse plus poussée de la formation par des questions ouvertes partiellement redondantes.

Qu'évalue-t-on?

On évalue la bonne réalisation d'objectifs de stage préalablement définis. Ce point fondamental, est au centre de nombreux débats dans le monde de la formation professionnelle. On ne peut évaluer, que si des objectifs , clairs, ont été définis au départ.

C'est pourquoi, les dossiers de stage comportent une rubrique à ce sujet intitulée: motivation. Malheureusement, celle-ci n'est remplie que par un nombre restreint de stagiaires et ce, bien trop succinctement, pour ne pas dire plus.

On peut donc considérer que les objectifs des commissions plongées souterraines sont ceux des stagiaires! Pour éviter toute ambiguïté, un cours fût réalisé sur “ l'enseignement de la plongée souterraine ” afin d'échanger, d'affiner les objectifs et de présenter ceux des commissions aux stagiaires qui ne les eussent pas connu.

L'évaluation effectuée porte donc sur la façon dont les objectifs proposés ont été réalisés. On aurait également pu évaluer les connaissances des stagiaires, leur expérience, leur maturité, et pourquoi pas même, leur convivialité, voir plus si affinité!!

Par ailleurs, un questionnaire est remis depuis 9 ans aux participants en début de stage. Il nous permet de connaître le niveau théorique de base des stagiaires (niveau zéro) puis d'axer la formation théorique et pratique sur les points les plus importants à compléter. En effet, le stage de perfectionnement à la plongée souterraine s'est voulu dés l'origine d'une très grande souplesse afin de coller au plus près aux demandes (recevables) des stagiaires.

A l'issue du stage vient la visite de cavités classiques, lors de conditions favorables , en présence de plongeurs plus confirmés. Il est temps d'entamer une progression personnelle qui permettra de parcourir de plus en plus de siphons, de plus en plus loin, mais toujours en sécurité.

La compagnie d'un autre débutant nous parait dangereuse, les soucis se produisant lorsque l'un des deux aura un problème. De plus, le manque d'expérience risque de mal faire évaluer les conditions de plongée et de toute façon, rend la plongée plus difficile (touille,..).

Bien sur, l'enseignement de la plongée souterraine est totalement exclu pour tous à l'issue d'untel stage. Si la propagation de certaines techniques (DIN, palier OXY,...) est souhaitable et peut se faire, un enseignement mal maîtrisé de la partie spéléo conduit par le phénomène du “ téléphone arabe ” à des erreurs graves. L'expérience nous montre que la pratique de l'exploration en première est un préalable indispensable même s'il n'est pas suffisant. La diffusion des supports écrits de cours, constatée de plus en plus souvent n'est pas non plus souhaitable. Ceux ci sont des apports originaux (d'ailleurs soumis à copyright, donc non copiable), quelquefois éloignés de ce qui est communément admis dans le milieu de la plongée classique et demandent à être accompagné de commentaires, au sein d'un stage pratique.


Pour une philosophie du bénévolat

Nous avons réalisé en près de 10 ans, de nombreux stages, encadré plus 200 plongeurs spéléologues, avec une pédagogie originale et un véritable travail de recherche sur la formation. Ce travail s'est concrétisé par la création de document de cours (aujourd'hui repris dans certaines revues tech!) et de brevets bi-fédéraux d'enseignement de la plongée souterraine. Nous ne laissons aucun stagiaire dans son coin et tentons de l'intégrer immédiatement au groupe. Plusieurs d'entre nous sont d'ailleurs formateurs professionnels et ont assumés des responsabilités fédérales importantes. N ous ne sommes pas des prestataires de service vendant un pack plongée spéléo avec enseignement, mais des bénévoles passionnés partageant avec d'autres passionnés notre expérience . A charge pour ceux ci de nous retourner, dans la mesure de leur moyen, la leur. Ceci est la raison d'être du bénévolat! Ceci explique la façon d'assurer les cours.

Ce stage existe car nous croyons en une idée forte, celle que le bénévolat désintéressé peut exister . Cette idée se traduit, pour les encadrants, par une prise de congés afin d'assurer un stage des fédérations unies, FFS et FFESSM. Le prix du stage est modique( 300 frs par jour , avec logement, nourriture, gonflage, formation théorique et document de stage). Pourtant le coût réel, malgré notre bénévolat est nettement plus élevé. Seules les aides financières des fédérations et le désintéressement des cadres nous permettent d'organiser ces stages.

Mais bien au delà, la plongée souterraine ne peut exister en France que parce qu'une poignée de passionnés se démènent au sein des fédés pour ces idées.