Conditionnement et usage
du fil d'ariane

 

par Cyril Marchal et Frank Vasseur
Version 3 (05/2006)

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En plongée souterraine, on progresse toujours en suivant, voire en déroulant, un fil.

Y compris lorsque l'eau est claire, la galerie large, non labyrinthique et que le siphon ne présente pas de risque évident.

Sous terre, une eau très claire peut se troubler durablement en quelques secondes. Le retour devient très hasardeux, voire quasi-impossible sans le fil-guide.

 

Ce « fil d'Ariane » constitue la toute première adaptation technique en plongée sous plafond, ainsi identifiée aujourd'hui.

Mais si ce fil est un guide incontournable (traduit par « ligne de vie » - safe-line - en anglais), il est susceptible de se transformer en piège mortel (rupture, emmêlement, mauvaise orientation).




Repères historiques

Préambules

1 Choix du fil

•  A propos du fil

1.2 De l'usage d'un matériau plus résistant que le fil nylon

2 Préparation et marquage

2.1. Préparation du fil
2.2. Le marquage
2.2.1 Les principes
2.2.2 la pratique

3 le bobinage sur le dévidoir

3.1 Choix du dévidoir
3.1.1 Le touret
3.1.2 Le modèle caréné
3.1.3 le dévidoir agricole
3.2.1 accrochage initial
3.2.2.Bobinage
3.2.3 Accrochage final sur le dévidoir 
3.2.4 Blocage de la manette du dévidoir

4 Les amarrages

4.1 Conditionnement des amarrages
4.2 Les amarrages « artificiels »

 

 

5 Techniques d'équipement

5.1 L'amarrage initial
5.2 Tenue du dévidoir
5.3 L'espace d'évolution
5.4 Fractionner
5.4.1 Généralités
5.4.2 Espacement des amarrages
5.4.3 Latéralisation de l'équipement
5.4.4 Un fil (ou une araignée ?) au plafond

5.5 Disposition du fil sur les amarrages
5.5.1 Accessibilité du fil au niveau de l'amarrage
5.5.2 les angles aigus

5.6 carrefours et bifurcations
5.7 L'amarrage final
5.8 Quelques astuces en vrac

Précautions d'usage

6.1 Les fils en place
6.2 La quantité ne fait pas la sécurité : un seul fil par siphon.

7 Progression en suivant un fil équipé

7.1 Généralités
7.2 Evolution sur le fil

8 Techniques de réchappe

8.1 Perte du fil
8.2 Emmêlement




On l'a déjà dit, on va le répéter (à notre âge, on a l'excuse du radotage), un fil est dangereux et sournois.

Nous recommandons une méfiance systématique vis à vis des lignes, tant celles qu'on trouve en place dans les siphons, que celles qu'on déroule soi-même.

Pour continuer d'enfoncer quelques portes ouvertes, la pratique préalable en eau libre sera toujours moins punitive qu'une découverte (du matériel nouveau) ou des essais (techniques, nœuds), directement en siphon.

Cet article présente uniquement des pratiques et des techniques appliquées et observées in situ depuis plusieurs années.
 

Elles ne sont pas universelles et peuvent être améliorées.

Certaines tomberont en désuétude. La raréfaction de chambres à air dans l'industrie automobile augure un terme à l'hégémonie du « caouèche ».

Ces fils qui cassent devraient être supplantés par un matériau plus robuste, plus durable.

Enfin, on compte toujours sur le « sang frais » (et encéphales associés) pour faire évoluer les techniques, le matériel et l'activité, parce que côté « subterranean legend », ça commence à fatiguer.

Remerciements

Henri Bougnol, Didier Bruchon, Hervé Chauvez, Joël Enndewell, Gérald Favre, Stéphane Havard, Eric Julien, Jean-Marc Lebel, Cyril Marchal, M.Montigny, Josi Olave, David Perez, Bernard Sapin et Alain Vuagniaux pour leurs images, les montages et les schémas.

Jean-Pierre Baudu, Jean-Marc Belin, Didier Borg, Mehdi Dighouth, Sébastien Rocheil, Nicolas Schalk pour avoir joué le rôle ingrat de (taupe ?) modèle, pour les photos techniques.

Jean-Marc Belin, Serge Césarano et Cyril Marchal pour la relecture.