Bienvenue sur cet espace dedié a la plongée souterraine

Tous les thèmes peuvent être abordés.
Cependant, cet espace de liberté n'a pas vocation à défouler ceux qui
n'auraient pas d'autres exutoires pour leur agressivité.
les messages polémiques ou d'insultes seront modérés.

Merci pour votre contribution cordiale et constructive.

Auteur Titre: reprise du fil sur la topo Date
Frank Titre: Topo souterraine : précision et considérations Date Frankompasdansloeil
Le débat s'est amorcé sur un autre fil, mais il serait intéressant de lui en consacrer un.

Alors, pour faire comme les "grands" des forum "high-tek", je me suis permis de reprendre certains messages destinés à l'alimenter.

J'aurais aussi quelques mots à dire, mais faut le temps de rédiger.

2005-09-29 18:05:43 de Martin L. ....... Et puis je voudrais bien connaitre le degré de précision sur des topo faites sur un fil d'exploration. Si c'est pour dire que l'on sort de la topo mais qu'elle est complétement fausse, ça veux rien dire
Car si à chaque relevé y a 5% d'erreur, facile avec la précision de la boussole, du métrage du fil, du magnétisme de blocs ou des lampes, phares ou oxymétre à ILS, au bout de 10 relevés ça fais 50% et au bout d 100, je vous laisse imaginer ....
Une questions, vos instruments sont qualibrés tout les ans, comme dans tout les controles de mesure physique ?
Et vous savez que sur un déca, y a une norme de controle, alors sur un fil, et en plus dans l'eau .......

Savoir réaliser une belle topo, il faut avoir de la pratique, voir même être un professionnel ( y a plusieurs exemples de ce type topo sur ce site pour voir la différence )
Savoir plonger aussi loin, faut avoir de l'entrainement
Savoir correctement faire les 2..... il faudrait faire que ça, et encore.

2005-09-29 18:07:44 de François Beluche Juste une petite précision quand même : 10 mesures à 5% d'erreur sur chacune, ça ne fait pas 50% d'erreur sur le total (ouf) ; ça peut même rester à 5%.

DrFB 2005-09-29 18:08:40 de Philippe Brunet martin L,
la topo est beaucoup plus facile a faire que tu ne le penses et des pro (= plongeur pro comme xavier) ont le niveau pour le faire.
Pour ma part je plonge en circuit ouvert et jusqu'a 100 m seulement. Dans notre Club (AVENS)
la topo est systématique au retour de la pointe. Elle se fait a la meme vitesse que le retour.
Pour la précision, je t'invite au festival d'ormesson le 27 nov (pres de paris), c'est gratuit et il y aura des topo. A st marcel, il y a 12 km de topo en plongée et 6 fait en post siphon en solo au compas. Les bouclage tres nombreux donnent une idée de la précision elle est meilleure que 1 % meme si ous ne revendiquons que 5 %.
Au mexique au yucatan ous sommes a 100 km de topo en plongée. Les précision sont les mêmes.
La topo est une technique, une philosophie qui demande quelques connaissances, un peu de soin et surtout que tous peuvent faire.
Alors faites des topos, recommencer et vous deviendrez accros.
Je suis pret a refaire un stage topo plongée si plusieurs le veulent
PhB accro topo

2005-09-29 18:09:42 de Pierre-Eric salut
pour ma part j'aurais tendance à dire que chacun fait comme il veut et qu'il ne faut pas s'enfermer dans des dogmes.

L'exploration c'est bien,c'est génial même. La topo c'est un plus mais ce n'est pas non plus le sacré Graal. A chcun ses envies et ses priorités.

Il est évident que la topo est utile, voir indispensable parfois pour la compréhension d'une galerie ou d'un réseau et que par conséquent elle peut aider à la découverte de la galerie.

Mais d'un autre côté ce n'est pas une obligation, comme il est si souvent sous entendu. Et que de ne pas la faire ne réduit pas le plongeur ou l'exploration à un vulgaire pêt de mouche. Certains ne jurent que par la topo, ils ont le droit, d'autres s'en moquent, ils ont aussi le droit.

Alors à savoir si la topo est faisable ou pas faisable à - 170 m de fond, seul les explorateurs concernés par ces profondeurs peuvent le dire, ainsi on évitera des plans sur la comète pour savoir si oui ou non c'et possible.

Et qu'ensuite, dans cet esprit de liberté qui nous est si cher, il devrait encore nous rester le droit de la faire ou de ne pas la faire, cette topo et surtout le droit et le "devoir" d'accepter que certains la fassent et que d'autres ne la fassent pas. Car d'une certaine manière et à ce sujet, chacun fait ce qui lui plait, n'en déplaise à "l'establishement" souterrain...!

Il est étrange de stygmatiser l'un ou l'autre pour ces histoires de topo. Ca ressemble un peu à la mauvaise conscience ou au péché originel. Ne pas faire la topo, c'est mal et on voudrait te culpabiliser avec cette "faute" et comme si en la faisant tu t'ouvrais les portes de "l'eden"...

Par exemple pour Corveissiat, je voulais faire la topo de la partie explorée. J'avais les bonnes intentions, le compas sphérique, la plaquette mais pas le crayon qui s'était fait la malle dans le siphon (le petit salopard...!). Comme nous n'en avions pas d'autre, pour une fois...! Et ben nous n'avons pas pu relever les points.
J'ai culpabilisé à mort et à la sortie je me suis précipité à confesse pour avouer ma faute à m'sieur le curé qui m'a aussi tôt pardonné...! Car faute avouée et à demie pardonnée...!

La prochaine fois, je me suis juré de prendre ma trouse avec tous ses crayons...!

Bonne journée.

pe

2005-09-29 18:13:12 de jean-marc La topographie des cavités est d'un des élément essentiels de la connaissance du milieu. Pour nous plongeurs, c'est la seule chose qui reste de l'exploration.
C'est d'ailleurs la première chose qu'on essaie de se procurer lorsqu'on souhaite s'engager dans un siphon qu'on n'a jamais plongé et ce n'est pas les statistiques du site qui démentiront ce fait ...

La topographie permet d'envisager ou de réaliser des jonctions (Sauve), elle permet des reports en surface très intéressants qui ont permis de découvrir d'autres entrées oubliées (puit poubelle de la Fontaine de Nimes) ou d'en créer d'artificielles (Peyrejal) ou de réaliser des captages, etc.

Il existe des topographies qui sont de vraies oeuvre d'art, mais sans aller jusque là, il est possible de réaliser des topos relativement précises avec nos petits instuments habituels et avec une bonne dose de travail et de patience. Car il est vrai qu'il est moins glorifiant de mobiliser une équipe sur 3 plongées pour faire 300m de topo que d'annoncer qu'on a pulvérisé le terminus de 15m.

Je crois que la topo est liée à la motivation qui nous amène sous terre.
Mais lorsqu'on a gouté à la joie d'une belle réalisation faite en équipe et qu'on regarde le tracé qu'on a réalisé en imaginant le travail que ça demande (comme celle du S1 du Ressel faite par M. Schafeutle) et bien on ne peut plus s'en passer.
C'est pas si difficile, il faut simplement essayer.

2005-09-29 18:16:26 de Piere-Eric salut

oui, "anonyme" tu as entiérement raison pour la joie que cela peut procurer, pour l'utilité indéniable de la chose.

Mais sans doute tout le monde ne ressent pas le même bonheur ou la même joie à ce travail bienfait.
Et c'est normal et il serait illusoire, voir déraisonnable de demander à tout le monde de frémir de plaisir à se frotter à la topographie.

Mais d'une certaine manière, ne perdons pas de vu que dans ce domaine, comme dans beaucoup d'autres, que ça plaise ou que ça déplaise, à tord ou à raison, CHACUN FAIT CE QU'IL VEUT !

pierre eric
topolibertaire...!

Et puis pour conclure avant de trop s'échauffer ( à nos ages ce n'est pas bon...!):

"topo et bobino sont les mamelles du spéléo...!"

a+


2005-09-29 18:18:08 Eric Bonjour,

Il y a du pour et du contre comme dans toute discution. Mais je pense qu'il n'est pas toujours facile de faire une topo en première sauf si on reprends de A à Z l'équipement de la cavitée. Car poursuivre une topo sur un fil que l'on a pas posé est loin d'être facile, ou les étiquettes ont disparus depuis belle lurette est loin d'être évident...en première ou le but est d'aller un peu plus loin. Ce qui n'empèche pas d'y retourner pour la topo si on n'a pas un programme de "premières" trop chargé...

@+
Eric

2005-09-29 18:38:15 Frank Une légère digression, mais toujours dans le thème.

Depuis que la plongée souterraine existe (pas tout à fait pareil que la spéléo, parce que E.A. MArtel avait largement ouvert la voie de la topographie)chaque plongeur, chaque équipe a choisi sa façon de procéder :
- ni topo, ni croquis, ni publication des résultats;
- ni topo, ni croquis mais publlication des infos (Info-Plongée de la grande époque);
- publication avec croquis (echo des profondeurs de Spelunca);
- récit sur le mode narratif (Speléo)
- publication détaillée avec topos, reports en surface, cartes synthétiques, plans ...etc -article de fond dans Spelunca);

Un même plongeur pouvait varier les styles en fonction du type d'explo, voire en fonction de la conjoncture (cf un papier du GLPS au début des années 80, annonçant que l'équipe cessait de reprendre systématiquement la topographie d'une source en même temps que son exploration, lassée de voir d'autres plongeurs se consacrer uniquement au "explos" quantitatives - seules les distances et profondeurs sont considérées comme des résultats - y compris leurs explos en cours).

Bref, si les uns veulent être respectés, il faut aussi qu'ils respectent les autres...

A suivre.

2005-09-29 19:17:08 Serge Labat Concernant la précision des mesures en topo, il faut distinguer 2 types d'erreurs:

Les erreurs systématiques, dues à un mauvais étalonnage de la boussole, ou a sa déviation systématique à cause de toute la feraille qu'on trimballe. Dans cze cas, les erreurs s'ajoutent.

Les erreurs aléatoires, dues à la précision de la mesure. Dans ce cas, statistiquement, les erreurs s'annulent. A condition de faire des visées courtes (et c'est souvent le cas en spéléo classique ou en siphon...)la précision peut même être bonne, magré une imprecision importante sur chaque mesure.

Après, le choix de faire ou pas la topo, c'est un choix personnel....

2005-09-29 21:14:47 Anonyme "Martin" , un brin provoc a écrit :
"Et puis je voudrais bien connaitre le degré de précision sur des topo faites sur un fil d'exploration. Si c'est pour dire que l'on sort de la topo mais qu'elle est complétement fausse, ça veux rien dire"

Tout à fait Martin !

Plus sérieusement, comme ça a déjà été dit, les bouclages permettent d'évaluer le degré d'erreur ( ou de justesse) d'un relevé.
Les erreurs peuvent exister, assurément, surtout dans ces conditions et avec les techniques utilisées mais on a parfois de bonnes surprises.
Par exemple, cet hiver, une jonction entre une source et un regard situé 1000m en amont à vol d'oiseau a révélé un erreur de 50m sur un peu plus de 1700m topographiés.
On a eu certainement de la chance, car la visibilité n'est jamais phénoménale et les divers relevés, étalés sur 5 ans avait été réalisés avec des niveaux différents (fluctuations de 4m).

Je ne reviendrai pas sur l'intérêt de la topographie pour les explorations souterraines, plusieurs articles publiés sur ce site développent ce point.
Nous sommes plusieurs à "militer" pour la démystification de la topo.
Deux articles publiés sur ce site vont dans ce sens.
Et, en général, ceux qui s'y frottent constatent rapidement qu'il n'est pas nécessaire d'être classe 3, ingénieur ou l'élite de l'élite pour sortir quelque chose de valable.

Avec un peu de méthode, d'organisation matérielle et d'expérience on arrive à de bons résultats.

Je connais, je donne des coups de mains à des plongeurs pour qui ce n'est pas la finalité première, mais qui font ce qu'ils peuvent, en fonction des conditions et de la difficulté de la plongée, pour sortir des éléments (prises de directions, croquis côtés). C'est un (bon) début.
L'important est d'être honnête, dès le début, et ne pas annoncer qu'on fera un jour la topo alors qu'on n'en a rien à f... et qu'on ne réfléchira même pas à la façon de s'y prendre pour essayer de sortir quelques données.

Il y a encore pas mal à dire, mais ça ira bien pour ce soir.


2005-09-29 21:29:16 YB Intéressant comme débat.. mais pas nouveau. Il y a... on va dire un certain temps pour ne pas faire rigoler les gamins... l'arrivée des techniques dites "alpines" dans le monde de la spéléo classique s'est immédiatement traduite par une sorte de gueguerre entre les explorateurs "bastons" (pressés de faire un max de premières grace aux nouvelles techniques) et les topographes qualifiés de "besogneux" (soucieux d'un rendu du boulot accompli). Tout ressemblance avec la situation actuelle ne semble pas due au hasard

Résultat des courses après quelques décennies, qu'est ce qui reste de cette époque ? Les topos publiées (ça la publication c'est encore une autre histoire)et tout spéléo se doit de connaitre un peu la topo..

Laissons du temps au temps et que ceux qui savent faire apprennent à ceux qui veulent bien


2005-09-30 10:36:36 philippe imbert une chose qui a changé la topo c'est l'arrivé de logiciel adapté:visual topo et les autres on considérablement facilité le travail

2005-09-30 10:46:43 philippe Brunet bonjour a tous,
le message que j'ai commis avais juste pour but de montrer que la topo est faisable.
La plupart de ceux qui n'en font pas, n'osent pas. Bien sur PED on peut paumer un crayon (meme 3 d'ailleurs), et devoir revenir, bien sur on peut reprendre une cavité (ce fut notre cas pour le platane en 2000 avant de poursuivre les pointes), il suffit de rééquiper ou d'utiliser une technique déca.
La topo est faisable par tous et dans un bon niveau de précision. Entre autre car les erreurs aléatoires s'annulent. Cela veut dire qu'il faut maitriser une technique valable et pratiquer.
Le compagnonage est idéal pour cela.
Au mexique, les nouveaux doivent (et oui, c'est au cahier des charges, comme de ne pas aller trop loin compte tenu de l'aspect labyrinthique) faire de la topo. C'est vital afin de prendre connaissance du style de la cavité.
En formation, apres la deuxieme plongée je demande un croquis d'explo. Les plongeurs en sont enchantés.

Enfin, en tant que passionné, oui j'estime qu'une explo sans topo n'est pas finie, pire elle démotive. Lors de mes explos , un plongeur célèbre pour ses absence de topo est venu poursuivre mes pointes. Toute l'équipe qui participait aux explo a été trés démotivée. Ce geste était du pur mépris pour eux qui ne voit de la plongée que ce résultat concret.

Je réitère que je peux aider, et j'en profite pour remercier chaleureusement Eric David qui nous a construit Visal Topo et qui la adapté a la plongée souterraine.

Philippe

2005-09-30 11:07:02 phb euh, la pointe c'etait pas au platane mais dans St marcel
... que je nous réserve effectivement depuis 12 ans et 18 km de première, mais si Kiki ichkanian revient y plonger apres 30 ans je lui porte ses bouteilles ;-)
et si penez y retourne, j'irais volontier avec lui.
D'ailleurs Claudius, si tu as son contact, je lui donnerais volontier les topos,
idem pour celles des causses ou j'avais repris ses suites.
philippe

2005-09-30 12:08:33 Frankiradote P.E. a écrit ailleurs (mais le thème se rapproche de celui-ci) :

« Il est une chose et sans doute l'essentielle, c'est l'idée de partage.
Partager offre un plaisir immense bien plus grand que de posséder de garder jalousement un "trésor" pour son usage personnel. Essayer, vous verrez c'est étonnant le plaisir que ça procure...!
Par exemple, lors de notre dernière pointe à Corveissait, j'aurais pu y aller seul, nous y sommes allé à deux. J'aurais pu tirer le fil seul, c'est Hervé qui a déroulé le fil en première. Et j'ai ressenti autant de plaisir à apprècier son plaisir que de tout me garder pour moi. »

D’accord sur le fond. Par contre, je nuancerais en parlant de partage (ou de respect car le terme est fashion) réciproque.

En effet, si un plongeur poursuit une explo, en cours par une autre équipe, dans la même optique (soit à donf le variateur et l’ILS pour en bouffer le plus possible, ou en équipant durablement et en rapportant des données), il y a matière à s’entendre.

Par contre, lorsqu’une équipe a choisi de consacrer du temps, de l’énergie et de l’argent à sécuriser durablement (nettoyage des anciens fils, équipement fiable) et explorer (en levant systématiquement la topo, en rapportant des images…etc) une cavité, quel intérêt de voir un autre plongeur ou une autre équipe dérouler quelques centaines de mètres au propulseur ?

· Lever la topo (sur le retour) d’une explo ;
· Lever la topo sur le fil qu’un copain est en train de dérouler ;
· Reporter, sur une topo en cours, les relevés qu’un collègue vient de rapporter,
j’adore.

Par contre,
· devoir organiser des plongées engagées (un fil déjà tiré dans la galerie, éloignement) ;
· avec moins de moyens ;
· pour aller reéquiper l’explo d’un autre afin de lever une topographie qu’il aura négligée, pour mieux aller cavaler ailleurs ;
c’est déjà nettement moins motivant, même si on est convaincu du bien-fondé de la topo et qu’on est particulièrement attaché au secteur ou à la cavité.

On connaît plusieurs exemples d’équipes qui ont abandonné leurs explos (et la topo) sur une cavité après une « pointe » ponctuelle et uniquement « quantitative ».
Qui aura gagné quoi dans l’affaire ?

Et puisqu’on en est au partage, sur la base de la réciprocité, les équipes qui s’investissent sur une cavité auraient-elles accès à du matériel collectif de pointe, pour poursuivre leurs explos-topos ?

Une dernier point. L’approche explo-topo permet aussi de former des équipes, et de faire progresser le niveau collectif.
Ainsi, cet été, une cavité méridionale a été intégralement reéquipée, topographiée sur plus de 1500m, avec, en prime, deux pointes à plus de 1000m de l’entrée du S.2, réalisées par deux binômes.
Chaque « pointeur » était capable de rapporter la topographie de ce qu’il a exploré.

On est là sur une autre base que les équipes dédiées à un ou deux pointeurs qui ne se consacrent qu’au déroulage du fil.

Comme je l’ai déjà dit, chacun prend son pied comme il le préfère, le tout étant d’assumer ses choix et d’accepter que d’autres fassent autrement.

Bonnes plongées, ce soir on est en we.



2005-09-30 14:37:29 Frank Dans le thème toujours, mais plutôt côté publication.

D'aucuns nous envoient parfois des topographies à présenter sur ce site, dont ils ne sont pas les auteurs.
Il est vrai qu'on peut s'appuyer sur l'usage, qui consiste à reproduire une topo avec citation de la source biblio dont le document est issu, sans nécessairement passer par l'auteur.

Nous avons retenu l'idée de préciser, sur les topos, leur origine lorsque c'est possible.
Quelques équipes, auteur de publications, nous l'ont d'ailleurs demandé.

Par contre, nous ne dérogerons à la règle que nous nous sommes fixée lors de la création de ce site : on ne diffuse pas de topo, récits ou photo sans l'avis des auteurs.
Certains ont effectivement publié leurs docs, mais dans des publications à diffusion restreinte (club, département, région, spelunca...etc) et ne souhaitent peut-être pas qu'on puisse y avoir accès via le web.
Chacun a son avis là-dessus, mais l'avis des auteurs, ça se respecte.
D'autant plus que le "piratage" (reproduction d'une topo après avoir effacé le nom des auteurs, même si une tierce personne a rajouté un gribouilli au terminus) est plus facile sur les documents disponibles sur la toile que dans les publications papier.

Donc, nous sommes preneurs de toute information ou document, mais nous ne les publierons qu'avec l'aval de leurs auteurs.

2005-10-03 21:40:26 lolox La loi française n'a rien prévu contre les piratages de topos ?

2005-10-06 17:56:56 philippe Brunet bonjour,
rien n'est prévu quant au droit d'inventeur. Le député de l'ardeche a proposé un projet de loi précisant ce droit d'inventeur, sans suite.
La loi Lang permet de protéger un dessin. Donc les dessin sont protégés pas les donnés. Une simple recopie modifie le dessin. Le plagiat est difficile a maintenir.
Nous avons plusieur fois vu des livres sortir avec des topos reprises sans citer la source ou avec des sources fausses.
Pire des rapports scientifiques, des articles scientifiques utilisent des topos sans mantionner l'auteur ni de celle ci dni des plongées. J'ai questionné sur ce manque total de correction. Réponse, il n'est possible de citer dans une revue scientifique a comité de lecture d'un niveau international que les article ou topos publiées dans des revues du meme ordre. Alors nos PQ a 3 balles ils s'en torchent apres les avoir utilisé!
Voila encore un combat ;-)
Bon dessin

philippe

2005-10-06 19:00:14 Antoine PhB a écrit ; "Alors nos PQ a 3 balles ils s'en torchent apres les avoir utilisé! "

Voilà qui ne va pas aider Info-Plongée et Le Fil à sortir de leur marasme !

Quand on voit tout ce site et tout ce qui n'est pas dessus (Spelunca, Karstologia etc.), on peut réver à une revue de plus "haut niveau". Il y a quand même un sacré boulot !!!!
Pouquoi n'est-il pas mieux valorisé ?

2005-10-06 22:59:24 philippe Brunet Pour "protéger" les topos, rien ne vaut une diffusion officielle, type spelunca. Au moins tout le monde connait l'auteur. Meme sans comité de lecture, les 110 années d'existence de ce journal (unique dans le monde sportif) fait que cela sera pris en considération par les scientifiques. Pour un comité de lecture il faut karstologia, mais la, il faut un article de fond et pas la relation et description simple de l'explo.
Dans tous les cas les topos sont interessantes.
Pour les accros il existe en suisse un temple ou conserver les topos géres par les scientifiques du projet topo robot.
On peut faire confiance au suisse pour leur secret (ils viennent de placarder le juge qui avait entrouvert les portes des coffres suisses).

Phb

2005-10-10 12:45:59 Bibige Il y un exemple, disont......... voyons............exemplaire........

c'est les Savoyard en spéléo et leur massif, un jours il ont entrepris un grande campagne de topo (ayant donné un inventaire qui fit date par sa qualité), cete campagne apprament "besogneuse" et peu motivante, à donner un spectaclare renouveau et coups de fouet au explo sur la massif, et de km de nouvelle galerie ont été découverts.
Donc topo et explo forcenée sont pas forcement incomattible.
peut être m^me bien, que qui un campagen d'explo pure et dure au lieu de cette campagne de topo avit été décidé, il est pas sur qu'il y aurait eu autant de résultat en galerie vierges découverte et révélée.

Sinon la topo, c'est pas si dur, j'ai toujours été un topo-plouc et un gars qui comprend rien dès qu'il y a 4 chiffres qui se court après, suffit de trouver un spéléo à lunette pour se faire bien expliquer, et de faire quelque sortie avec un burin topographe, essayer diverse methodes, et ouala.
On est pas obligé de faire un concours de précision et de dessin non plus, la compête est conternante (vore plantogène) en explo et comme slogan, cela devient carrément grottesque en topo, comme esprit "slogan" et "compête", je précise.

2005-10-10 21:15:53 Frank Je me permets d'user de mes privilèges (de momo des rateurs) pour reproduire ici un extrait d'un message de Jérôme issu d'un autre post, et proche du sujet de celui-ci.

"Sur un autre sujet, j'espere que la fantastique idée d'Yves Billaud sur l'Echotest II, et ma petite modif, permetront de faire des topos plus rapidement voir plus simplement, et peut etre aideront certains a trouver leur chemin dans les grands espaces. Je reste sur l'idée de construire un mapper en 3D comme celui de Bill Stone dans les années 90 a Wakulla, qui sait peut etre un jour ..."

Là, tu m'intéresses, car c'est justement dans ce domaine (les mesures de sections) que la majorité des techniques utilisées sont le plus "pifométriques" et, forcément, plus aléatoires.
Je serai intéresé par plus de détails sur cette alléchante inovation, ses possibilités et ses limites.
Pourrait-on aller jusqu'à détecter des départs de galeries dans des volumes ? Quelle serait la portée de l'appareil (je pense aux investigations vers les plafonds) ? Quelles possibilités pour "voir", à postériori, dans les siphons touillés ?
A l'occasion ?

2005-11-24 21:53:10 philippe imbert Est ce que le "mapeur" de bill stone a été utilisé ailleur qua Wakulla ?
Et avec quel résultat ?

2005-11-25 12:46:48 Bibige je remet:
Pour Jérome et Labille:
Je sais pas si c'est la même idée, mais à Bardot Cie il avait été modifié un echo sondeur à main Scubapro pour le même usage, tel quel, il convenait pas, il a fallu mettre les main dans le camboui de l'eletronique pour au niveau emission/reception et les temps de réponse du signal, filtrage, etc (c'est pas moi qui fait les modif electroniques, donc j'ai pas plus de renseignements), et l'engin était assez utilisable et relativement précis dans des bonnes conditions, il a servi notament a faire des coupes du puit terminal des Cent-fonts = couplé à un compas pour faire une mesure par cran en tournant sur sois même.
____
Touille = ultrason, ça passait
Portée = env 50 m (plus pas de mesure fialbe pour confimer)

les pb rencontrés = taille du faisceau et pouvoir le focaliser, et surtout l'analyse/dicrimination/ filtrage de l'echo, pas evident de discerner un départ de galerie, la reflection d'une grosse lame de rocher, d'un gros bloc.
et au niveau pratique : le balayage et noter les direction, et l'organiser, pour reconstituer le nuage de points, faudrait y coupler a l'azimut et l'inclinaison, pour chaque mesure, en cas de mesure non-circlaire sur un sul plan.
On peut imaginer avec les possibilité actuelle un boitier permetant=
- Un balayge circuliare sur un plan avec mise en mémoire des point pour chaque cercle de mesusre
- Plus compliqué = mémoirser une séquence de balayge avec les azimut et inclinaison
Une interface PC , un petit soft et on a le nuage de point (ce qui a été fait a wakulla semble 'til mais avec des moyens lourds)

Avec les techno actuelle ça devrait pas être trop gros.
Mais un cout de develloppement balaize je pense, et pas mal d'heures de cogitation pour ingénieurs à lunette.

2005-11-25 13:22:03 bonac A wakulla il y avait une problematique un peu differente : non seulement il fallait faire les coupes pour faire les volumes, mais il fallait promener l'engin et enregistrer avec precision sa position et orientation pour refaire le volume. Il y a eut des reperages avec balises genre barreau magnetique sous l'eau, reperes en surface avec GPS, pour pouvoir recaler sous l'eau les instruments internes du mappeur (accelerometres, gyro, etc).

Si je me rappele bien, le truc avait la forme d'un gros DPV avec 16 echosondeurs. Wakulla etant grand, ils devais etres moins genes par les echos parasites.

Refaire la meme chose sera presque aussi titanesque. Si on parle par contre de faire un truc qui juste dresse des coupes a des endroits particuliers, c'est plus facile, mais on devine bien quand meme que 16 capteurs donnent une information extrement parcellaire, il en faudrait bien plus, ou un capteur roratif, afin d'avoir vraiment une bonne precision pour apprehender les departs potentiels.
De plus on sent bien qu'il faudrait faire ca tous les 20 ou 50cm pour ne rien rater, et la on retombe dans le probleme de l'enregistrement de la trajectoire.

En fait un sondeur de bateau avec representation du fond directement sous l'eau serait bien plus utile dans le cas cite par frank de reperage de depart. On est dans du grand, dans la touille, avec le sonar ou progresse et on visualise en directe la coupe, pour adapter ensuite son deplacement. Certe pas d'enregistrement, pas de topo 3d, mais on voit dans la touille ou le grand pour optimiser les recherches, plutot que la main devant ... Ca necessite du travail et de la pratique, mais il ne s'agit plus la que de se procurer le bon modele et faire une adaptation pour l'enmener sous l'eau.

Frederic Bonacossa

2005-11-25 19:56:09 DrJM Oui l'Echotest est du meme type que l'ancien sondeur a main de Scubapro. Le Bige a bien résumé la technique qu'il faudrait employé pour faire de la bonne topo, pour ma part quelques remarques:

- ca evite de descendre dans les grands puits et d'avoir a chercher la suite en bas cf Port Miou
- ca aime pas la touille, cf recemment le Bouillant, PS tester a Poum qq temps apres ds de l'eau clair et il remarche
- faut pas bouger du tout quand il fait ca lecture et faut viser une surface +/- plane
- sonde jusque +/- 80m de longeur
- implose a -58m, donc au dela le remplir de paraffine liquide COMPLETEMENT a temperature +/- ambiante de l'eau dans laquelle on va évoluer.

cf parfois sur ebay pour une 50aine de zeuros ; - )

J 2007-12-05 13:12:52 DrJM Ps pour le sondeur ala Bill, on avait essayé en angleterre il y a qq années et le budget était > 200000 FF pour des capteurs limité a 12b de P : /// 2007-12-05 13:14:59
2007-12-06 21:00:23

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