Expédition CNPS FFESSM

 

 

Olhos de Agua do Alviela

Amais de Baixo Portugal

 

PARTICIPANTS


Portugal

Filipe WORSDELL
Olimpio MARTINS
Piotr GAJEK
José Antonio CRISPIM

France

Aurélie JACQUES
Bernard GAUCHE
Bruno MEGESSIER
Célian CAYZAC
Eric MORIN
Frank VASSEUR
Frédéric BADIER
Gilles JOLIT
Henri JAMBERT
Jean-Claude COLLETTE
Jean-Pierre STEFANATO
Ludovic GIORDANO
Marina DE SOUSA
Mathieu JAMBERT
Nadir LASSON
Nelly MOUTARD
Patrice CASSAR
Sabine RONNAT
Tom et Léo GIORDANO

L'OLHOS DE AGUA DO ALVIELA résurge au pied du synclinal de Monsanto, et draine la majeure partie des eaux du PLANALTO DE SANTO ANTONIO. Les rios Alviela et Amiais rafraîchissent ensuite les habitants environnants, dans un cadre aménagé très respecté et convivial.
Les investigations actuelles permettent d'affirmer qu'une partie des eaux proviennent du poljé de Mira Minde, au nord-est de la zone.
Cette source fut également captée pour les besoins en eau de la ville de Lisbonne. Un aqueduc fut donc bâti au début du siècle, reliant les deux points. Aujourd'hui, et suite aux problèmes de pollution en cours de résolution, elle a cédé la place à des sources plus " rentables ".
Notre visite de contact a eu lieu en mai 2001, où Jean-Pierre, Sabine et moi-même sommes allés soumettre notre projet aux instances locales. Olympio, Crispin et Piotr, séduits par notre motivation, ont très largement soulagé notre organisation en s'occupant de l'hébergement, du ré-équipement de la grotte, et des autorisations.
Familiarisé par 2 expéditions à Alviela en 1987 et 88, Jean-Pierre me fait découvrir le siphon sur les 300 premiers mètres, ce qui nous montre l'ampleur du travail de déséquipement du vieux câble acier sectionné de toutes parts, et d'un ré-équipement technique qui permette l'utilisation aisée d'un propulseur (i.e.,fil qui ne croise pas la galerie, et plutôt sur le sol)
Dès septembre 2002, le projet est adopté par la CNPS, qui mettra tous les moyens matériels, techniques et humains, pour la sécurité et le succès de l'expédition.


Les objectifs:


Nous nous consacrerons à cette cavité en exclusivité, afin de rendre un travail de topographie des plus précis et d'effectuer au moins une plongée de pointe. Ceci explique la composition de l'équipe. (plongeurs confirmés et jeunes recrues motivées…) Nous savions que les plongées allaient être longues.
Notre arrivée et notre mise en place furent considérablement facilitées par Olympio et la directrice du centre de recherche, édifice fraîchement moulu, qui nous accueillera pendant 15 jours.


Quelques heures suffisent à installer la station de gonflage et les divers locaux techniques nécessaires à la bonne marche de l'expé, tandis que les plus spéléo d'entre nous installent une tyrolienne pour faciliter l'acheminement du matériel au bord de la vasque, et que Bernard spite un renvoi pour le dernier puits.

L'intendance, grandement facilitée par Sabine s'organise ainsi:
repas froid le midi, et gueuleton le soir avant de travailler quelques heures sur la topo ou les tables de décompression.
Pendant deux jours, nous faisons tous connaissance avec la cavité, qui déjà présente les premières difficultés. Piotr qui a ré-équipé les 300 premiers mètres de la galerie, s'est engagé dans une galerie parallèle, perdant ainsi le cheminement principal. Il faudra 2h30 de plongée à F Badier pour retrouver le passage, effectivement pas évident.
L'expé peut donc s'engager, Eric et Gilou posent les différents travaux à effectuer pour la répartition:
· Suite équipement galerie
· Topo
· Explo et topo de toutes les galeries adjacentes
· Préparation d'une première pointe (pose relais et déco)
· Installation cloche décompression
· Fabrication des mélanges.

Pour des raisons de sécurité, nous adoptons la résolution suivante:
-Toutes les plongées en dessous de 40 m seront effectuées au mélange ternaire, décompression Décoplaner, optimisée au surox et à l'oxygène.
C'est l'occasion d'initier les personnes motivées aux diverses étapes de la fabrication:
· Transvasement des gaz
· Gonflage
· Analyses
· Contrôle à froid
· Étiquetage
· Reconditionnement,
ainsi qu'une familiarisation à l'utilisation des logiciels de déco, qui implique une planification de plongée parfaite, et une bonne connaissance de ses propres limites.


La topo avance au rythme des multiples plongées et explorations, effectuées tour à tour par chacun d'entre nous, résolvant des énigmes et ouvrant de nouvelles perspectives…
La plongée " de pointe " étant en place, Fred et moi nous immergeons dans la matinée, pour une plongée de 6h30, pour prolonger l'exploration au delà du terminus de Patrick Jolivet de 1988 ( environ 580m, par -98 m )
L'eau, qui a bloqué un de mes recycleurs Joker 6 la veille et ajourné la pointe a bien été évacuée. Sans encombre, nous arrivons au bout du ré-équipement et de la topo actuelle. Un bloc relai chacun nous y attend, nous déroulons dans cette galerie descendante de 5X8, quand nous croisons un beau départ sur la gauche. Nous suivons la galerie principale, et stoppons à -115 m comme prévu. Retour au premier pallier au propulseur, et topographie en remontant à partir de -75 m, afin de recouper mes données avec celles relevées par Bernard Gauche.
Bonne déco avec la visite distrayante des copains et notament celle de Célian, qui s'ébat frénétiquement avec l'Apollo dont la gachette est restée bloquée en position marche !..
Par le jeu des jonctions, les nouvelles arrivent vite en surface, et Jean-Pierre prépare donc la prochaine plongée, pour aller explorer le départ repéré à 500 m de l'entrée par -80 m.

Le parcours aller en Zepp jusqu'aux relais que j'avais déposés la veille s'effectue aussi vite que la sinuosité des galeries le permet, aussi je m'engage à deux reprises dans des culs de sac.

Heureusement j'avais compté large et j'arrive à peu près dans le temps prévu aux relais. Une poignée de minutes après l'échange de relais et la récupération du dévidoir j'atteins le départ de -70.
Nettement visible il s'ouvre en rive droite de la galerie principale (donc à gauche en allant vers le fond). Une progression d'une quinzaine de mètres vers l'ouest amène à -65 où la galerie tourne à 90° vers la droite avant de recouper une autre galerie inclinée. La partie remontante orientée vers l'ouest se termine au bout de 15 m sur un remplissage argileux à -60. La branche descendante rejoint en une dizaine de mètres la galerie principale à -75. L'ensemble de ce shunt est de dimensions confortables (3 m par 3 en moyenne). Ne connaissant pas la galerie principale j'effectue le retour par le même trajet qu'à l'aller ce qui me permet de vérifier l'absence d'autres départs. Retour et décompression sans encombre malgré une prise d'eau sur ma déjà vieille combinaison étanche. Heureusement les 17° d'Alviela rendent supportable ce genre de désagrément. J'apprécie aussi mon nouveau mélange de réhydratation (qui remplace avantageusement l'Isostar) composé d'eau sucrée légèrement (j'insiste) parfumée à l'anis (au Pastis, pour tout dire).
Sur la fin de la déco je suis un peu étonné, mais sans plus, de l'absence de collègues dans la vasque. Quand j'émerge enfin il règne dans la grotte une atmosphère de temple bouddhiste avec des dizaines de bougies accrochées partout sur les parois (il paraît qu'il y en avait autant que mon âge, en tout cas beaucoup) et l'équipe au complet, femmes et enfants compris, armés de mirlitons pour me souhaiter un bon anniversaire sur l'air connu. Bon, ils sont en avance d'une quinzaine de jours mais l'intention me laisse un peu pantois en train de flotter au milieu de la vasque. C'est assurément ma sortie d'eau la plus mémorable !!

Les plongées succèdent aux veillées topo, entrecoupées de moments de détente, généralement dédiées à la fraternisation avec nos ôtes Portugais, tout en dégustant des breuvages locaux.
Bernard et Olympio animent la conférence de presse autour de nos résultats, ce qui nous permettra de passer à plusieurs reprises aux journaux télévisés nationaux ainsi que dans la presse écrite.
La dernière pointe se prépare, ainsi que les premiers départ pour la France des copains qui ne pouvaient rester le séjour entier.
Je plongerai donc seul, pour cette seconde pointe, Fred Badier étant rentrer pour des raisons professionnelles.
Peux de choses sont à remettre en place, grâce à l'utilisation des recycleurs. Tout est prévu pour un retour en ouvert, , et les propulseurs de secours sont posés.

C'est à la fraîche (8h du matin), que je m'immerge pour plusieurs heures, avec l'aide de Nadir quelque peu endormi.
La visibilité n'est plus très bonne sur les 300 premiers mètres, mais une bonne connaissance des lieux permet un cheminement relativement aisé, même avec le " bardat " habituel. Je suis un peu en avance sur le timing quand j'échange ma dernière bouteille contre ma sécu 12/70. A partir de -80 m, j'ai donc 4X20l de 12/70, et décide d'abandonner mon propulseur de secours ici même.(va savoir pourquoi ?..).
J'atteins très vite le terminus, récupère le dévidoir proprement posé, et commence à dérouler au propulseur. La galerie ne change pas de physionomie, un joli boyau de 4X5, des éboulis au sol et une pente régulière de 30% environ.(N.NO)
Une gêne respiratoire se fait sentir de plus en plus, et très vite, expirer dans mon recycleur devient très pesant. Je m'arrête donc à -125 m à plus de 700 m de l'entrée amarre mon fil rapidement et entame une remontée en repassant en circuit ouvert afin de me ventiler.
A -100 m, une jolie dalle me tend les bras, pour me poser et retrouver un rythme respiratoire convenable.
Ayant bien récupéré, je m'apprête à poursuivre ma remontée, lorsqu'une explosion vient me perturber. Je pense d'abord à un flexible de mano, mais à leur lecture rien ne semble anormal. Soudain, une seconde intonation retenti, suivie d'une troisième. Le sort s'acharnant, je reprends hâtivement ma " mobylette " quand je m'apperçois qu'elle est pleine d'eau.(d'où les détonations, corps et batteries).
Déjà un peu secoué, je l'abandonne lâchement et continue ma remontée à la palme, ayant eu la bonne idée de laisser mon propulseur de secours à -80 m !!!
Malgré quelques émotions, la plongée se termine bien, avec l'assistance des copains, rodés maintenant. Jémerge à 16 h, 8 h après, tout de même content du résultat.
Après démontage de l'appareil, il s'averera que je n'avais pas libéré suffisement la soupape d'expiration, causant une résistance ingérable à cette profondeur.
Jean Pierre (hé oui! Toujours lui..) se porte volontaire pour aller chercher le propulseur le lendemain. C'est donc reparti pour une préparation complète de plongée profonde, afin de ne rien laisser de polluant dans le trou.

Dès la jonction avec Ludo de retour de sa pointe à -125 nous savons qu'il a abandonné un de ses scooters (le Gavin court) qui a eu la désagréable idée d'imploser à -100. Il faut donc trouver un volontaire pour aller le récupérer le surlendemain. Les copains sont sympas, ils ont tout de suite compris que ce job tout en finesse me ferait plaisir et personne ne s'est opposé à ce que j'y aille, au contraire ils m'ont même aidé à préparer les mélanges et à déposer les relais fond et les blocs de déco.

Après un réveil matinal le 21 août, seul Jean-Claude est debout pour me faciliter la mise à l'eau. En rediscutant avec lui de la solution à mettre en œuvre mon choix se porte in extremis sur une wing de 43 litres qui sera mousquetonnée à l'arrière sur un support de la turbine et à l'avant sur un lasso en cordelette. Comme celle de Ludo traînait, je la réquisitionne (tant pis pour lui s'il préfère la grasse matinée).


Je pars avec la combine étanche de Ludo, un Zepp profond, un bi dorsal et 2 relais et la wing saucissonnée avec des élastiques. Parcours sans problème sur 600 m où j'aperçois dès - 80 l'épave posée au sol 20 m plus bas dans la belle galerie fortement inclinée. Je me pose à côté, rapide check up avant de clipser la wing sur le scooter, brancher l'inflateur sur un des relais et commencer à gonfler. Je vérifie que les purges sont bien accessibles pour réagir rapidement en cas de décollage anticipé mais la wing est presque pleine (environ 40 litres) quand l'ensemble commence à devenir portable sans trop d'effort. Je fixe le tout à mon harnais et entame la remontée au Zepp, une main sur la purge du flotteur, en marquant des arrêts fréquents en raison d'une vitesse de remontée rapide bruyamment signalée par mon vieil Aladin. A - 70 la pente s'atténue et je peux reprendre une vitesse de progression plus régulière, du moins jusqu'à -63 où les paliers commencent.
Je retrouve Nadir à - 27, après avoir abandonné quelques blocs et l'épave à -36. La déco se poursuit sans encombre jusqu'au décrochage vers -15 de la purge pipi qui " ne tient pas sans scotch " (c'est ce que me dira Ludo, après). Conséquence : suite et fin de la déco sans uriner, donc sans boire (dommage, j'avais corsé mon mélange de réhydratation). Je me suis donc abondamment " réhydraté " au cours du repas qui a suivi et une petite fatigue m'a incité à faire la sieste en inhalant de l'oxygène.
Après diagnostic de l'épave il s'est avéré que le scooter, normalement conçu pour résister à - 150, a été endommagé lors des manipulations pour l'acheminer dans la grotte jusqu'au plan d'eau. La fente a provoqué une entrée d'eau qui, à - 100, a fait imploser successivement le compartiment étanche du moteur et les deux batteries. C'est pourquoi Ludo a bien entendu 3 détonations. Depuis, la remise en état a été effectuée avec beaucoup de professionnalisme par Bernard Glon (société AIRTESS).
Pendant ce temps, Nadir, spécialiste des réseaux étroits force avec succès le passage entre la perte Poço Escuro et la rivière principale:
Durant la première semaine, Piotr plonge en 2X6 l à l'anglaise jusqu'à -14 m, où le talus de graviers effleure le plafond. L'entrée se situe rive gauche du canyon provenant d'une autre cavité. Poço Escuro fonctionne en trop plein d'Alviela. Au fond du porche baigne un plan d'eau qui semble sale. La galerie (6/7 m de large) descend, fortement inclinée le long d'un éboulis de graviers, pouvant s'évacuer en crue.
Je plonge donc en bi 9l à l'anglaise, sans palmes avec une visi de 2 à 3 m. Le fil de Piotr est amarré dans un coin. Je raccord mon dévidoir à - 10 m, au centre de la galerie, et descend en suivant le chenal de voûte. C'est là que les graviers sont le plus propres, et que ça touille le moins. A partir de - 13 m, et jusqu'à - 17 m, le passage ne fait plus que 40 cm de haut, sur plus de 5 m de large. Je m'y engage pieds devant, tout en poussant le gravier. Je me retourne à - 17 m, dans une galerie de 4X2 m. Inquiet du positionnement du fil dans le laminoir et de la stabilité de la pente de graviers, retour illico-presto ! (10'' de plongée)
Le sur lendemain, aidé de Frank, je plonge avec 2X6 l à 310 bars, à l'anglaise. Je leste et positionne le fil dans le laminoir et équipe 108 m de galerie (- 22 m), et effectue la topo au retour. L'ancien fil provenant d'Alviela est retrouvé ! (33'' de plongée)
Le lendemain, je plonge avec 2X6 l à 250 bars, plus un relai 7 l. Je poursuis l'équipement et la topo jusqu'à 200 m de l'entrée (- 31 m), dans une galerie toujours de 4X2 m. Visi au retour de 0,5 à 1,5 m ! (45'' de plongée). A noter la présence à 140 m d'une écrevisse dépigmentée, cachée entre deux cailloux.
1370 mètres de topographie, quelques 200 m de première sur un dénivelé maximal de -125 m, tels sont les résultats de cette expédition, qui nous aura aussi permi de rencontrer les principaux acteurs de la vie karstique Portugaise, ce qui ouvre la voie vers d'autres collaborations sur Alviela, et les cavités de cette région pour 2004.

Liste du matériel spécifique

DESCRIPTION QUANTITE UTILISATION
GAZ
· HELIUM 63 M3 FABRICATION TRIMIX
· OXYGENE RESPIR. 70 m3 FABRICATION SUROX + PALIERS O2
COMPRESSEURS
· MARINER TERM. 1 GONFLAGE + FAB. MELANGES
· CAPITANO 380 V 1 GONFLAGE + RECONDITIONEMENT
ANALYSEUR HELIUM 2 VERIF. TAUX HE DANS MELANGE
ANALYSEUR O2 4 VERIF. TAUX O2 DANS MELANGE
LYRE HELIUM 3 TRANSVASEMENT HELIUM
LYRE O2 3 TRANSVASEMENT O2
LYRE AIR 3 TRANSVASEMENT DIVERS
PROPULSEURS
· WKPP 3 PROGRESSION PLONGEUR PROFOND
· ZEPP LONG 1 PROGRESSION PLONGEUR
· ZEPP COURT 2 PROGRESSION PLONGEUR
· ZEPP PROFOND 1 PROGRESSION PLONGEUR PROFOND
· APOLLO 2 PROGRESSION PLONGEUR ASSIST.
RECYCLEURS
· JOCKERS 6 4 OPTIMISATION DES CONSO.
· BUDDY (Piotr, Filipe) 2 OPTIMISATION DES CONSO.
CLOCHE DECO + 2 narguilés 1 SECURISATION PALIERS O2
CAMESCOPE NUMER. 1 PRISES DE VUE / PHOTOS
P.C. PORTABLE 3 TOPO / CALCUL DES TABLES
IMPRIMANTE 1 SORTIE PAPIER DES DONNES
OXYGENOTHERAPIE 3 PREMIERS SECOURS


REMERCIEMENTS


· Olimpio et Maria Joao Martins, pour leur accueil, leur aide en matériel et logistique, les contacts journalistiques et les autorisations.

· Piotr Gajek, pour son aide en plongée et ré-équipement de la galerie.

· José Antonio Crispim, pour ses informations techniques et analyses des résultats.

· Parque Natural das Serras de Aire e Candeeiros, pour avoir donné son aval à l'exploration.

· Sociedade Portuguese de Espeleologia, pour son aide en matériel.

· Madame la Directrice du centre d'études karstiques, édifice fraîchement moulu, à deux pas de la source, qui nous a hébergée pendant 15 jours.

· Topstar, pour ses vêtements, sous vêtements et gilets chauffants très performants.

· Airtess, pour son aide en réparation de matériel, et fabrication d'éclairage.

· Bigata air comprimé, pour son aide en matériel .

Compte rendu réalisé par Ludovic Giordano, pour la CNPS FFESSM, avec les réçits des plongées de Jean-Pierre STEFANATO, et de Nadir LASSON.



alviela cloche

Fred Badier recycleur

Fred Badier recycleur-propulseur.

Eric morin.

Frank Vasseur

Ludo départ

ludo propulseur-recycleur

ludo recycleur.

report topo.