Résurgence d'Illamina

ou trou du Sorcier

Commune de Sainte-Engrâce

Développement : 390m
Dénivellation : 55m (+10 ;-45).

 

Localisation

Coupe Plan

Récit

collection Michel Letrône - 1953

Mise à jour Avril 2018 R. Bouchard

D'après publication de Jean-Paul Guardia

Situation

Au fond du lac de retenue de Sainte-engrâce. Les plongées ne sont possible que lors de la vidange du barrage.

 

Historique

Le 6/08/1953, Michel Letrone et Epelly (clan des Tritons de Lyon) franchissent le S.2 et progressent jusqu'au S.3.
Le 09/09/1979, J.D. Larribeau et Daniel Millon reconnaissent le S.3 en apnée. Le 5/10/1980, J.D. LARRIBEAU ET G.Ciupa progressent de 50m (-27) dans le S.3.
Le 28/08/1981 J.D. Larribeau, M. Lauga et P. Tresse revoient le terminus mais sont bloqués par les étroitures.
Durant l'été 1997, une série de plongées de Jean-Paul Guardia, Olivier Gaspé, Brice Maestracci et Eric Rohmer permetent de retrouver les passages-clés. J.P.Guardia plonge le S.3 jusqu'à -45, arrêt sur autonomie.

Entre 2008 et 2012, une nouvelle série de plongées sont organisées par Frédéric Verlaguet, l’équipe des Crapouillaux (amalgame de plongeurs du Sud Ouest de la France) et Plongeesout. Supportés par une toute une équipe (voir compte rendu), Frank Vasseur et Mehdi Dighouth atteignent une étroiture infranchissable à -142 mètres.

 

Description

Une voute mouillante (3m ;-1), débouche dans une vaste diaclase encombrée de blocs effondrés. Une série d'étroitures rejoint une salle baignée par le S.2 (25m ;-7). C'est un siphon étroit et complexe qui recoupe plusieurs fractures.
Ensuite, une galerie confortable alterne marche entre les blocs puis nage pour déboucher sur le S.3 (100m ;-45). Il s'agit d'une puissante fracture au sol encombré de blocs, avec une section en V inversé. A -20, le passage devient ponctuellement étroit. A -32, la galerie plonge jusqu'à -45m.
Par un corridor toujours vaste (4 x 5) la descente s’amorce, interrompue ponctuellement par un abaissement du plafond, vers –75. Elle stoppe net à –87 sur ce qui semble être un cul de sac. Mais en plafond, sous la voûte et masquée par une lame, la galerie remonte. Plus haute que large, le sol strié de cannelures et de lames, encombrée de blocs, elle grimpe jusqu’à –74 avant d’amorcer une descente  qui ne s’arrêtera plus. La pente s’accentue jusqu’à –98. Là, le sol se dérobe, une puissante fracture dégringole jusqu’à un palier, à –118.
La fracture s’évase à nouveau jusqu’à -142 m et un pincement peut être aperçu à -145 m.

 

 

Bibliographie

Info-Plongée n°78, p.24-25.

 

collection Michel Letrône - 1953