Ce jeudi 12 mai 2011, au matin c’est toute cette belle équipe qui est partie a la recherche de Rusalya, la météo n’était pas vraiment avec nous. Après quelques déboires de véhicule dans les champs d’herbes mouillées, nous sommes enfin parvenu a notre objectif plus tellement matinal.

Description

L’entrée de la cavité sied au milieu d’un champ, en début de talweg. Celle ci est de dimensions correcte, 2 de haut pour 5 de large, un petit ruisseau en sort.
Au fond de la baume d’entrée le conduit s’amenuise fortement. Il faut progresser dans une diaclase semi-noyée de 50 cm de large. Dans la voûte mouillante on devine l’arrivée d’eau mais celle-ci est impénétrable, il faudrait pousser quelques bloc sous l’eau. On quitte l’actif pour poursuivre dans une galerie aval.
La zone d’accès au siphon est fortement occupée par des chauves-souris, en résulte une grande quantité de guano et les odeurs qui vont avec.

Après quelques passages délicats nous voici enfin au siphon, sous l’eau les dimensions changent radicalement. Il semble que se soit un aval mais il faut le confirmer. C’est assez grand et le S1 est vite franchi, dans le lac qui suit nous avons conservé les embout en bouche par peur du gaz, mais cela ne semble pas nécessaire. Au début du S2 une écriture dans la paroi laisse a penser que le S1 a pu se désamorcer.
Le S2 est très joli très clair, en conduite forcée, de l’argile tapisse le fond par endroit. A 40m du départ du S2 le conduit plonge brusquement a –10 et prend forme de diaclase encombrée de blocs, ici les bulles décrochent l’argile et une « neige » marron nous tombe dessus. Le retour s’annonce quelques peu touilleux. Au bout de 120m une surface attire mon regards, j’y fonce mais ce n’est qu’une cloche. J’en suis déjà au deuxième dévidoir et celui ci est au taquet . Nikolay est en bi 4 et je sens qu’il est temps de faire demi-tour. Je tente de dérouler quelques mètres de plus dans une belle touille. Une fois le nuage franchi j’aperçois une belle surface juste devant moi. Je n’ai plus de fil, a regret je stoppe donc la, le retour est copieusement touillé. Je lève la topo en me cognant un peu de partout vu qu’on avait oublié les caouèches !!!