Résurgence de la Doix

ou grotte des Combets ou de la Sauge

Commune de Cerdon

Coordonnées : X=843,90 Y=122,95 Z+675

Développement : 250 m
Réseau noyé : 95 m

 

 
Localisation
Récit

 


Jean-Pierre BAUDU (CDS 42 - Commission Plongée Souterraine)
et Bruno Loisy (GSBR)

 

Historique

En 1950, Jean Corbel étudie, colore et réalise un croquis.
En 1980, le Groupe Spéléo de Bourg en Bresse désobstrue et explore jusqu'au S5.
En 1983, le Groupe Spéléo de Bourg en Bresse (G.Camoni, R Moretti, L Bilger) réalise la topographie de la zone d'entrée jusqu'au S1.
En juin 2002, le GSBR décide de reprendre l'étude de la cavité. Bruno Loisy visite la zone d'entrée et sort la tête du S1 (porteurs : Claude Jechoux, Michel Dy, Bruno Moiret).

Le 27 juillet 2002, J. P. Baudu et Bruno Loisy explorent et lèvent la topographie au-delà du précédent terminus. Le S5 est sortie et J.P. Baudu ajoute 20 mètres – distance de l'entrée 210 mètres.

Description

La résurgence est impénétrable. L'accès au siphon se fait par la grotte située au-dessus, à quelques mètres.

Le réseau est taillé dans des calcaires du Bajocien inférieur. Bruno Loisy y a retrouvé des fragments de corail et autres fossiles. La grotte est aussi un site archéologique (protohistoire et gallo-romain).

L'entrée est étroite et nous oblige à ramper. Après ce parcours très court mais peu confortable, nous rejoignons un actif aux dimensions humaines. Certains endroits permettent de se tenir debout. Nous sommes vite au S1. La suite est de section régulière, c'est à dire jamais très haut et jamais très large, du « quatre pattes ». Les siphons s'enchaînent dans un calcaire très découpé. A la sortie du S1, une escalade de 2 mètres, confortable, nous entraîne vite au S2. Là, l'eau sortant de ce siphon s'engouffre dans une perte. Le S3 a la particularité d'être en S. Puis, c'est le départ du S4 qui est plus étroit. Il débute dans un grand cône de sable. Il faut se frayer un passage en creusant. Le point bas de la galerie est l'ancien terminus. A l'entrée du S4, Bruno m'offre la possibilité de continuer. Je rejoins vite le terminus. J'avance de 15 mètres et me trouve devant une remontée très délicate. La roche est très entaillée et ce passage peut vite devenir un piège. Le fil est équipé avec des amarrages très rapprochés. Je sors enfin la tête de l'eau. Je vois la suite mais ne peux continuer. C'est un laminoir de plus en plus découpé.

Le retour se fait rapidement. Nous avons réalisé le rééquipement du réseau et la topographie avec un bi 4 litres.

Bibliographie

Spéléo dans l'Ain n°5 page 29
L'Ain descend n°11 page 23 ('1980)
Spéléo 01n°6 page 39 (1982)
Dossier de Jean Corbel (CRFRS) archive inédite du SC Villeurbanne