HOUNT HERREDO
ou la source froide
Saleich (Haute-Garonne) GPS : N 43° 1' 57'' E 000° 58' 44'' |
Récit
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d'après les notes de Cédric Darolles explorations du printemps 2001.
Localisation
Prendre depuis Toulouse l'autoroute pour Tarbes. Sortir à la sortie
ST-Girons et suivre la route de St-Girons jusqu'à Castagnède.
Passer le village en restant sur la route de St-Girons et prendre la seconde
à droite (Panneau indicateur Saleich-Urau). 500 m avant d'arriver au
village de Saleich on est à la scierie (sur la droite). En face de
la scierie, un peu décalé sur la gauche lorsqu'on à la
scierie dans le dos, s'élèvent au fond d'un champ, les restes
d'une petite tour ou puits. Au fond de cette tour : l'eau.
Description
On pénètre dans le conduit par une étroiture qui passe
bien à l'anglaise ou en raclant bien en dorsal même avec un bi
7 (dimension au jugé : largeur=1,2m, hauteur=0,6m, longueur=2m). Un
premier siphon (20 m. ;-2) passé, on fait environ 25 mètres
de canyon, avec un passage en faille inclinée à 45 ° et
au 3/4 à sec permet déjà de se dire: " putain de
nature hostile ! "
Vient ensuite le siphon 2 (210m ;-38). On descend direct à -8 m. Là,
en fond d'entonnoir, un oeil entre roche et sable passe difficilement (en
hauteur juste la place de mes fesses, dimension au jugé : largeur 1,2m,
hauteur=0,3m, longueur=1m) en se tortillant. Par contre il y a la place en
largeur pour passer les blocs à l'anglaise.
On descend jusqu'à la profondeur -23 mètres au point 70 mètres.
Là une étroiture sévère nous attend. Même
à l'anglaise on doit racler et se faufiler sur pas loin de 6 mètres
avec une largeur qui n'est pas des plus confortable (parfois moins de 1 m)
une hauteur parfois basse (0,5m) et surtout un encombrement du sol par des
pierres plutôt conséquentes qui accrochent tout, même ce
qui ne dépasse pas.
Ensuite-on est remonte à la profondeur moins 19 - un petit puis style
boite au lettres nous amène à -24 au départ d'une galerie
descendante, étroite sur ces premiers 50 m jusqu'à la profondeur
-30 (on ne peut faire demi tour pendant les premier 30 mètres). Ensuite
la galerie prend des dimensions plus confortable (1,5m x 1,5m) pour nous amener
à 200 mètres de l'entrée à moins 38 m. Dans toute
cette partie profonde on trouve une eau plutôt claire et des parois
plutôt lisses, un sol en dalle: ça ne touille pas. Les dix derniers
mètres nous font remonter à -34. Ca semble remonter mais rien
ne permet d'imaginer que ça ne redescend pas de plus belle, comme lors
de la boite au lettre, ou la configuration est assez ressemblante bien que
plus large ici.
Dernière information. Jusqu'à la dernière étroiture, la plus sévère, ça touille beaucoup, le sol étant mi- sableux, mi-vaseux, y compris au retour où la visibilité est quasiment toujours nulle, surtout dans les étroitures (sauf celle de la sortie.)
Le potentiel de ce trou : Une coloration faite à un kilomètre de la a mis plus de 48 h à ressortir, et une légende du coin dit qu'il y à un lac souterrain sous les champs que l'on traverse.
La météo: en crue le trou est plongeable mais
avec une visibilité zéro dès l'oeil.
En étiage, la visibilité est praticable à l'aller et
voisine de zéro au retour.
En fin de crue la visibilité est bonne a l'aller comme au retour.
Lorsque j'ai reéquipé la partie connue (jusqu'en bas de l'oeil,
à moins 23, les plongeurs précédents ayant été
semble-t-il bloqué par l'étroiture, chose qui se comprend tout
à fait si on considère qu'ils plongeaient en dorsal et en décapelé
tout devait s'accrocher), le fil était coupé au niveau de l'oeil
ou le courant est très fort lors des crues. Sinon il reste en bon état
sur le reste du parcours couplé au nouveau fil métré
de 10 m en 10 m.
Le conduit se dirige sans surprise vers le système U
15 - gouffre de la Batmale (dont je n'ai pas vérifié l'orthographe)
dont l'entrée est située au sud à environs 3 km et qui
à été reconnu jusqu'à une côte -100 m. Une
relation hydrogéologique avec la Hount Herredo est supposée