Boulidou de COUCOLIERES


Commune des Matelles.

Carte IGN 1/25 000 2743 EST "Montpellier"
X=717,39 Y=160,51 Z=133m
Développement: 2500m (1338m topographiés)
Dénivellation: -127

 
Localisation
Coupe Plan
Récit

 

Situation

Depuis les Matelles se diriger vers la D.986 jusqu'au ravin de la déridière, sur lequel se greffe le talweg de Coucolières. En remontant son cours on découvre une entrée discrète en rive droite.


Historique

L'orifice fut dégagé par le S.C.M., puis exploré par le GSG en 1951 et 1952 sur 110m, arrêt sur escalade.
Le 25/06/1989 Jean-Paul PALOC (G.E.R.S.A.M.), guidé par un puissant courant d'air, retrouve l'entrée du boulidou remblayée par les crues.
Après déblaiement et agrandissement de certains passages puis franchissement d'une étroiture aquatique, le collecteur amont du Lirou est atteint à 330m de l'entrée. Le développement est ensuite porté à plus de 2000m durant l'été 1989, par l'équipe G.E.R.S.A.M. - Eau Karst.
Le siphon aval est plongé sur 150m (-30) par Marc DOUCHET (C.R.P.S.-13) le 20/08/1989, puis prolongé par Marc RENAUD (C.R.P.S.-13) jusqu'à 200m (-55) le 14/09/1991.
En septembre 1998, Patrick MUGNIER jonctionne ce siphon avec celui situé en amont dans le Grand Boulidou.

Description

La zone d'entrée présente des dimensions très modestes, et certaines étroitures ont dû être agrandies. A -10m une succession de petits puits rejoint la galerie horizontale.
Le précédent terminus se trouve 112m après l'orifice déblayé (-35), à la base d'une cheminée qui livre accès à un conduit (2x2m) descendant vers un carrefour à 330m de l'entrée.
La partie amont (3x2m à 6x8m) se développe sur environ 1500m jusqu'à un siphon vierge précédé de remontées en plafond de galerie.
Vers l'aval, 200m environ de conduits aboutissent également à un plan d'eau confortable. Ce vaste siphon (4x3m) a été exploré sur 200m (-55) en direction du Sud.
Il est fort probable qu'il s'agisse de la sortie amont du grand siphon du Grand Boulidou des Matelles.



Recommandations

Equipement

Prévoir 40m de cordes et des amarrages pour les puits d'entrée.

La forte concentration de CO2 rend l'exploration du réseau délicate, voire dangereuse selon les saisons.