Grotte de la MADELEINE
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Commune de VILLENEUVE les MAGUELONE Carte IGN 1/25 000 2744 EST "Palavas" |
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Localisation
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Récit
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Situation
A l'intérieur de la chasse gardée de la Madeleine,
au fond d'une reculée karstique dissimulée dans la pinède.
Historique
Mise en valeur dès le début du siècle pour
ses vestiges archéologiques, la grotte fut explorée successivement
par E.A.MARTEL, Robert DE JOLY, Bernard GEZE, le CAF de Montpellier et dernièrement
en plongée par le CRASP et l'association CELADON.
Description
En franchissant la grille d'entrée, on est loin d'imaginer l'ampleur
de la salle qui suit. Un volume exceptionnel pour la Gardiole (60x20x4m) s'amplifie
jusqu'au vaste lac prolongé sur plus de 60m vers le NE.
En aval, à l'extrémité SO du bassin, deux amorces de conduit
(35m;-11) et (40m;-15) plongent le long de talus d'argile liquide jusqu'à
des colmatages.
Le fond du lac est inspecté sans résultat, fond limoneux à
-9m.
En remontant vers le NE, après un couloir effilé, l'étendue
d'eau gagne en amplitude. Dans le fond, un départ de diaclase étroit
descend jusqu'à -4m, arrêt sur rétrécissement.
A l'extrémité Nord, un conduit s'engage sous la paroi en descendant
par crans successifs à -15m, où une fracture impénétrable
poinçonnée d'une lucarne marque le terminus après 60m de
progression.
Karstologie
Creusée à la faveur de l'étage Kimméridgien,
la cavité semble parcourue par une circulation d'eau dont l'origine serait
en partie à rechercher dans les pertes de la Mosson.
Une coloration (03/09/1968) démontre une relation avec la Roubine de
Vic distante de 4950m.
Recommandations
La pinède au sein de laquelle s'ouvre la cavité est depuis peu
utilisée commme parc à sangliers par la société
de chasse locale.
La concentration de gaz toxiques peut devenir dangereuse. En 1964, Paul DUBOIS
dut interrompre une expérience de coloration à cause d'une nappe
de gaz.
