par Yohann Bancillon

Cavern-Diving en no-mount en Margeride

Samedi 3 octobre, Raymond Diet nous conduisait à l'entrée de cette source qu'il désobstrue depuis plusieurs années. Malgré l'étiage estival, la résurgence débite un flot continu et vivifiant (8,5°C). Il faut s'allonger dans une fracture verticale haute de 1,3m (1m de large), pour mettre la tête au niveau de la vasque. Quelques photos prises avec l'appareil étanche des petits mettent en évidence un croisement de fractures. 

Sous l'eau, la fracture principale se prolonge pour pincer irrémédiablement 2m plus loin. Un maigre interstice, à sa base, exhale une coulée de sable granitique clair.

Il faut s'engager pieds devant dans la vasque. A 1m de profondeur, une strate en rive droite et un bombement en rive gauche contraignent à un petit déhanchement. Quelques blocs sont sortis de l'eau pour éviter de les recevoir sur l'occiput à la remontée.

Deux reconnaissances en apnée incitent à descendre à la base de la petite verticale. Avec une bouteille et un phare à main, je m'allonge au fond de la fracture principale, pieds vers l'amont. A –2, plusieurs alcôves sous les strates sont colmatées. Seule une fracture perpendiculaire pulse un puissant courant. Tout juste la place pour y passer la tête et un bras. Large d'une trentaine de centimètres, elle se prolonge sur 3m et s'infléchit au-delà. A la limite de la partie visible, la strate de la rive droite est surmontée d'une banquette d'argile, à la faveur d'un élargissement très relatif.

C'est terminé, dommage car le courant provient des deux fractures et le potentiel du secteur n'est pas négligeable.

Participants (S.C.Lozère) : Raymond Diet, Jean et Yohann Bancillon, Serge Vidal et Marie Ravailler , Bruno et Fabienne Souche.

par Yohann Bancillon

par Yohann Bancillon

par Yohann Bancillon