EXPLORATIONS SOUTERRAINES sous les asturies

EXPEDITION "PICOS 2003"

Expédition de la Commission Régionale Plongée Souterraine
Languedoc – Roussillon / Midi - Pyrénées
Fédération Française d'Etudes et de Sports Sous-Marins.

parrainée par la Fédération Française de Spéléologie (n°14/03),
le groupe asturien ENSAME AGUARON

Avril 2003

 

Les Picos de Europa par Laurent Mestre.

 

Coordination du rapport : Frank VASSEUR.

Rédaction et relecture : Christian DEIT, Nadir LASSON, Xesus MANTECA, Laurent MESTRE, Kino PASSEVANT, Frank VASSEUR et Damien VIGNOLES.

«Ce n'est pas dans la connaissance qu'est le bonheur, mais dans l'acquisition de la connaissance. » Edgar Allan Poe

« La pérégrination est une forme de sagesse . Celle de l'effort, de la modestie et de la rencontre. » Pierre Sansot.

INTRODUCTION

Depuis quelques années, les plongeurs de la commission Souterraine du comité Languedoc-Roussillon / Midi–Pyrénées (F.F.E.S.S.M.) ont développé des contacts amicaux avec leurs homologues catalans d'outre-Pyrénées.
A cette occasion, les siphons des Picos ont été évoqués.

L'existence d'une équipe de plongeurs souterrains active et autochtone des Asturies finissait d'aiguiser les appétits et rapidement le projet prenait corps.
Dès lors, l'obtention du statut d'expédition régionale de la F.F.E.S.S.M., le parrainage de la F.F.S., les autorisations des équipes espagnoles et françaises travaillant sur les Picos et de l'aide substantielle de quelques sponsors furent acquis.

Jusqu'à présent, nous avons toujours procédé en « inter-fédéralité », tant au niveau français (FFESSM et FFS), qu'avec les fédérations et équipes étrangères.

Aujourd'hui, les politicarderies françaises, entretenues de part et d'autres par quelques individus hauts placés, après avoir trop longtemps desservi l'activité (accès aux cavités, évolution et diffusion des techniques, communication entre plongeurs, publications … etc.) sont en passe de reléguer les entreprises communes entre fédérations au rang de souvenir. Dommage … pour les gens de terrain.

Dommage et qu'importe puisque sur et sous le terrain, les explorations et études se poursuivent en étroite collaboration entre plongeurs et spéléologues, toutes obédiences confondues.
Il faudra juste être attentif à la « couverture » et à la diffusion des informations relatives à ces explorations quand à la citation des sigles, ou bien ne plus se tracasser avec les histoires de sigles et de logo et faire sans.
Quoi qu' il en soit et quoi qu'il en sera, nous continuerons comme nous avons toujours procédé : dans le respect et en collaboration avec les collègues de terrains.

Forts des expériences positives de collaboration internationale, nous avons constitué une équipe éclectique au possible, avec des spéléos « secs » et des plongeurs, des plongeurs plutôt « spéléos » et des plongeurs plutôt « résurgence », des photographes et des topographes, des garçons et des filles.
Après les traditionnelles vicissitudes et désistements de dernière minute, notre équipe tenait la route.

Sur place, la collaboration avec les plongeurs locaux, par le biais du groupe « Ensame Aguaron » et grâce à Josep GUARRO a dépassé toutes les espérances.
Leur motivation et leur gentillesse se sont confirmées au fur et à mesure du séjour.

Ce rapport n'a d'autre ambition que la présentation des résultats de l'expédition, afin qu'ils puissent être utiles à d'éventuelles expéditions ultérieures, qui mériteraient d'être, tant il y a à faire dans les Asturies, sur le plan des explorations et des collaborations.
D'ores et déjà nous retournerons là-bas, dès 2004. Le rapport 2004 sera d'ailleurs bilingue.

La forme de ce rapport est assurément « rustique ». Pour des raisons financières d'une part (toutes les photos, cartes et topos sont disponibles avec une définition convenable sur le CD rom associé à ce rapport) et de disponibilité d'autre part (la version 2004 sera plus étoffée et, nous l'espérons vivement, enrichie).

Le rêve asturien continue…

Les Picos de Europa

« Tierra ! »

En avertissant ainsi l'équipage que les premières terres du continent européen étaient en vue, la vigie d'un certain Cristobal Colomb était loin de se douter que les « Picos de Europa » deviendraient, quelques siècles plus tard, un « spot » international de spéléologie.
Ces hauts sommets calcaires, baignés par l'Atlantique et chargés d'une histoire peu commune, celle des Asturies, barrent la route aux nuages venus de l'océan. Ils recueillent des précipitations en quantité, laissant aux provinces méridionales les affres de la sécheresse.
L'eau qui circule au travers de ces montagnes perméables réapparaît à l'air libre dans les vallées, aux résurgences cristallines. Des hauts sommets dénudés aux rivières chatoyantes l'eau suit un parcours hypogée que certains rêvent de parcourir.
Pourtant, si les lapiaz grouillent de spéléos l'été venu, les résurgence ne connaissent guère d'engouement fervent.

C'est en discutant, après une plongée, avec l'ami catalan Josep Guarro, que nous avons envisagé de poursuivre l'exploration et l'étude de plusieurs résurgences asturiennes, aux potentiels non négligeables.
Chaque été plusieurs expéditions françaises prospectent et explorent ce massif de renommée internationale. Les compte-rendus et autres présentations du secteur foisonnent, nous allons nous garder de plagier ou de « copier-coller » les présentations diverses et variées.

Une nouvelle expédition est en préparation pour 2004. Nous avons la ferme intention de poursuivre toutes les explorations entamées en 2003, et nous aurons certainement le loisir de détailler et de replacer les résultats de ces découvertes dans leurs contextes géographiques dans le prochain rapport.
Les informations dont nous avons pu disposer sur les cavités concernées par nos ébats sont consignées au chapitre qui leur correspond.
Enfin, il serait dommage de se limiter à aborder les Picos sous l'angle exclusivement souterrain.

Une véritable richesse patrimoniale et culturelle existe bel et bien derrière les déserts de pierres, les gorges encaissées, les lapiaz pelés.
Le peuple asturien, fier et partie prenante d'un passé riche et fertile, mérite qu'on s'y intéresse.

Nous avons fait ce choix. Personne ne le regretta.

MATERIEL COLLECTIF

Description

Quantité

PLONGEE

 

Bouteille plongée 10 ou 12 l

4

Bouteille plongée 9 l

12

Bouteille plongée 6 ou 7l

12

Bouteille plongée 4 l

12

Détendeur O2

3

Bouteille 10 l d'O2

3

Oxygénothérapie

2

Ceinture à « l'anglaise » 

4

SPELEO

 

Perforateur électrique

2

Etriers, coinceurs, pitons

3

Trousse à spits et spits

3

Amarrages spéléo

30

Cordes spéléo

250m

Corde spéléo pour équipement en fixe

100 m

TOPO

 

Planche « topo » avec instruments

3

Décamètre topo

3

Boite topo fil ou matos de topo exondé

3

Carnet de report topo quadrillé

6

GPS

3

GONFLAGE

 

Compresseur

3

Jerrycan d'essence pour compresseur avec bec verseur ou entonnoir

3

Cartouches, courroies, huiles, bougies

3 jeux

 

 

Administratif

 

Set de secrétariat

5

Multimètre/Altimètre 

1

Plombs largables

40

Ordinateur portable

2

Matériel individuel

Matériel de plongée

 

- 4 détendeurs de progression

-200 m de fil d'Ariane décamètré prêt à l'emploi

-200 m de fil d'Ariane

- 50 caouèches

 

Matériel spéléo

- 1 kit sherpa

- 1 kit standard

- 2 Kg de carbure

- 50 m de corde (soit 20 et 30 ou 50)

- 1 petit bidon étanche (6 litres) pour bivouac

 

Matériel divers

- 1 réchaud

- 1 "attirail" petit déj

- 1 rallonge électrique avec multiprise

 

 

Participants

 

Adresse

 

Adresse électronique

 

Date de naissance

Présence

mois d'août

ALONSO ALONSO Juan Jose

c/Niort 7, 2ºB33204 Gijon - Asturies

juanjo@espeleoastur.as

 

3-9

BANANA Juanita

Calle del « frances » Las Ramblas 696969 Golossona

quebonitala pequeña@calienta.hot

 

 

No se puede decir

Todavia en nuestros sueños

CUADRADO MENDEZ Oscar

C/RIO SELLA Nº 1, 1-F 33424 Posada de Llanera ASTURIAS – ESPAÑA

OSCARCM@princast.es

 

 

3-9

DEIT Christian

8 rue de la révolution66600 VINGRAU

ohb.perpignan@wanadoo.fr

25/02/1963

3 - 9

DEIT Delphine

8 rue de la révolution 66600 VINGRAU

 

20/06/1967

3 - 9

GRAMMONT Denis

Co d'arcis

11400 Verdun Lauragais

grammont.denis@wanadoo.fr

07/01/1967

3 - 13

HUTTLER Richard

18 r. Benedite

30000 NIMES

r.huttler@free.fr

15/10/1968

3 – 13

LASSON Nadir

89rue de l'université

46 000 Cahors

nadir-lasson@netcourrier.com

 

27/05/1978

3 - 13

Lusarreta F. J.Javier y Mercedes

Avda. de la Concordia nº3 5º E

39600 Muriedas Cantabria.

lusarreta@ono.com

 

 

3-9

MESTRE Laurent

Mas Chenier

38121 Reventin-Vaugris

mestre.laurent@wanadoo.fr

17/08/1968

3 - 13

PASSEVANT Kino

17, rue Jeanne d'arc

34570 PIGNAN

KinoPassevant@aol.com

 

16/01/1958

3 - 13

Manteca Xesus

Grupo d'Espeleoloxia Gorfolí

Apu. de Correos

nº. 438

33400 Avilés- Asturies

xfmf@wanadoo.es

 

 

3-13

TIXIER Guillaume

1, av. de Weilhem

11100 NARBONNE

guillaumetixier@wanadoo.fr

26/03/1983

3 - 13

VASSEUR Frank

2, rue des Bourbouissous

34770 VENDARGUES

Frank.vasseur@libertysurf.fr

17/06/1968

3 - 13

VIGNOLES Damien

199 grand rue

30270 Saint Jean du Gard

DamienVignoles@aol.com

 

10/04/1978

3 - 13

DEROULEMENT

Samedi 2 août

Frank :  « Arrivée de Guillaume et Frank vers 15h30 à Benia de Onis. Il s'avère que le camping n'est pas à l'endroit indiqué (une auberge dans la montagne), mais au village précédent sur la route et au bord de la rivière.
Comme le reste de l'équipe arrivera un peu à toutes les heures du jour comme de la nuit, il est urgent de les informer.

C'est Stéphanie qui s'y colle, depuis la France. Elle réussit à joindre, en un temps record, tous les autres véhicules en partance ou déjà partis.
Nous débarquons avec Guillaume hagards, après une longue journée de route à surfer sur les bouchons. Un plongeur asturien devrait nous rejoindre dans l'après-midi.

Nous nous installons au camping dans des bungalows non terminés. Le rez-de chaussée sert de local à matériel, et l'étage de dortoir. Le grand luxe, pile poil ce qu'il nous faut.
Finalement, l'équipe « Ensame Aguaron » presque au complet nous accueille. Il s'agit d'un groupe d'une demi-douzaine de membres, qui repose sur la collaboration et la mise en commun des moyens de plongeurs issus de clubs différents. Teca, Javier, Juan-José et Oscar vont nous accompagner cette semaine en fonction de leurs disponibilités professionnelles et familiales.

C'est la seconde bonne surprise du jour, car avec les perturbations dans la composition de l'équipe, nous ne savions pas comment nous serions accueillis sur place.

Ils nous entraînent illico festoyer au « Paréon », une sacrément bonne adresse. La glace est rompue, pulvérisée.
Après une initiation à la dégustation du cidre, une spécialité locale, aux fromages et charcuteries des Picos, Guillaume ne se souvient plus de la fin du repas. »

Dimanche 3 août

Laurent : « Départ de Reventin Vaugris de Laurent et sa famille pour St Mandrier à 4h30 du matin. Arrivé à 09h00 du matin. Tout ceci après une route bien chargée.
Laurent laisse sa famille en vacances pendant la période de l'expédition.

Départ de St Mandrier à 12h30 pour faire la route jusqu'à Nîmes pour rejoindre Richard.
Arrivé de Laurent à 14h30 et départ pour l'Espagne à 16h30 de chez Richard après une voiture bien chargée ,pas un espace du coffre et de l'habitacle ne sera pas utilisé.
Richard et Laurent laissent le matériel en commun (cordes,piles,files) à Nîmes, des collègues ne viennent plus pour diverses raisons.
La route défile par Toulouse, Tarbes et Biarritz, là ou nous devons faire un pique-nique au bord de l'océan, car il est déjà 21h30.
Ce lieu sera nommé le pique-nique du string rouge. Seul nous deux pouvons comprendre.

Richard fera quelque photos pour la mise en forme (des paysages de l'océan et non du string !) La route reprend par St Sébastien en Espagne ,Bilbao et Santander ou nous ferons échange de chauffeur et ou nous prenons une petite collation. »

Frank : « N ous partons pour une reconnaissance à H.uenti'l Cuelebre, dans les gorges du Rio Deva. En chemin, nous croisons Delphine et Christian. Catalans et fiers de l'être, ils sont passés par l'Espagne et ont bivouaqué à proximité. Christian, Ursus mâle dominant et fier de l'être, a profité de la période du rut pour passer une nuit dans les forêts pyrénéennes en quête de ses congénères. L'histoire ne précise pas s'il a eu une ouverture …

La résurgence de Cuelebre se jette dans le Rio Deva, sous le massif oriental des Picos.

H.uenti'l Cuelebre, avait été plongée par André Pahud et Cathy Loumont en 1978 jusqu'à –44, puis dernièrement jusqu'à –55 par Javier Lusarreta.

Aujourd'hui nous plongeons ensemble, dans une source où nos collègues d'Ensame Aguaron travaillent depuis plusieurs années.

Nos collègues occidentaux attestent là d'un sens de l'accueil, d'une conception de l'exploration spéléologique et de la collaboration entre équipes, dont on gagnerait à s'inspirer de ce côté-ci des Pyrénées.

Au bord du Rio Deva, à l'aplomb d'une haute lézarde exhalant un filet d'onde pure, s'étale une vingtaine de bouteilles et autres menus accessoires associés.
La résurgence est magnifique, au fond d'une fracture chaotique. Elle débute par un méandre semi-noyé à la base d'un ressaut.

Comme il y a une étroiture sérieuse à une cinquantaine de mètres de l'entrée, tout le monde plonge à l'anglaise.
Juan-José et Oscar vérifient l'état du fil d'Ariane et inspectent la cloche d'air à 40m de l'entrée. Ils reviennent bredouille. On ne shuntera pas ce passage par une galerie supérieure.

Teca et Juan-José acheminent ensuite deux bouteilles d'oxygène à 100m de l'entrée, là où se dérouleront les derniers paliers, en prévision de la future plongée au trimix.

Javier est en faction, à l'aplomb du ressaut qui domine l'étroit méandre, baigné par la vasque du siphon. Il fait passer les bouteilles aux collègues, assure les prises pour la descente, tend une main salvatrice pour la remontée. C'est lui qui a été le plus loin dans ce siphon. Il nous a expliqué la configuration de la zone terminale, montré son croquis d'exploration, détaillé le déroulement de sa dernière plongée.

Avec Guillaume nous fermons la marche pour une première approche de la caverne. La journée de route d'hier, cumulée à la soirée au « Paréon » impose un minimum d'humilité dans la définition des objectifs.

La source est sympathiquement surprenante. Nous visualisons enfin ce que les informations et la topographie transmises par Josep Guarro, avaient permis d'imaginer.

Le méandre d'entrée malcommode mais esthétique, l'étroiture verticale mais négociable, le profil en « yo-yo » mais de faible ampleur.
100 m de l'entrée, terminus topo. Raccord du fil métré. A cet endroit, la section diminue. On évolue dans un haut méandre. Guillaume préfère ne pas encombrer cet espace réduit et sinueux, et fait demi-tour.

Effectivement multiplier les plongeurs présenterait uniquement des inconvénients. Le conduit se réduit à une circonférence d'un petit mètre, abruptement surcreusé sur deux à trois mètres, au-delà desquels on devinerait un volume inférieur.

Le sommet du méandre est sinueux et peu confortable, notamment pour des paliers profonds. Il semblerait qu'une galerie inférieure, à partir de –22 serait plus pratique et plus directe.

En poursuivant dans la partie supérieure, je tourne, tourne, tourne, tourne encore, toujours du même côté, jusqu'à déboucher en tête d'un ressaut de 4 mètres.

Teca baptisera ce passage « el caracol » (l'escargot). Le fil d'Ariane se prolonge dans la partie supérieure réduite encore et hérissée de lames d'érosion.

Plus ça va, moins ça va !

Peu enclin à s'engager par cette voie, j'opte pour le fond. Un petit plongeon, pour atterrir à –32 sur une dune de sable inclinée. Vers le fond, c'est plus que confortable. Vers l'amont, ça pince un peu, mais plus avenant que la voie supérieure.

On verra ça une autre fois. J'abandonne la bouteille relais sur le dévidoir en tête du ressaut, puis retour en topographiant la partie équipée aujourd'hui en nettoyant un vieux fil installé par des suisses en 1978.

Lundi 4 août

Laurent : «  Arrivé au lieu de rendez vous à Avin , avec le reste de l'équipe de nuit, à 03h00 du matin. Nous dormirons à la belle pour le reste de la nuit. Après une grosse nuit de 3h, prise de contact avec le reste de l'équipe. Réunion pour la mise au point de l'expédition avec la définition des taches de chacun, ainsi que les objectifs.

Je serai avec Nadir et Damien et Oscar un des Espagnols.

Reconnaissance et portage de deux bis 7L pour la progression, ainsi qu'un relais 4L pour franchir le premier siphon de 140 m avec un point bas de 12 m.

Accès à la cavité en voiture entre Arenas de Cabrales et Poncebos sur la route qui longe la rivière de Rios Cares. Le portage terminé rendez vous avec une autre équipe environ 4km plus loin sur la même route.

Leur objectif est de faire des photos et de mettre en place un nouveau fil à la Fuente Obar. »

H.uente La Lisa : Damien, Laurent, Nadir et Oscar portent leur matériel pour la plongée du lendemain.
H.uente Obar : Denis, Richard et Teca font des photos dans le siphon et une reconnaissance dans la galerie post-siphon. Il s'avère impératif de réaliser une escalade en artif pour équiper la remontée de 30 m, avant d'ambitionner une plongée dans le S.2.

H.uente Estraguenas : Guillaume, aidé par Frank au portage, retrouve la sortie du S.1 dans la trémie et émerge post-siphon.

H.uenti'l Cuélebre : Aidé par Guillaume au portage, Frank équipe le passage inférieur à partir de –22 et recoupe le fil à –38. Equipement jusqu'à –46 et topographie au retour.

H.uente La Redonda : Delphine, Christian et Kino montent repérer le chemin d'accès jusqu'à la source (300 m de dénivelé) et cherchent également H.uente Salamandra.

Frank : « Nous ne sommes aujourd'hui que deux. Guillaume apporte un précieux et sérieux coup de main au portage. L'objectif consiste à trouver un passage inférieur pour shunter le « caracol » et toute la partie supérieure du méandre noyé.

Je retourne au terminus d'hier, descends le dévidoir et la bouteille-relais au sol et visualise le passage. Puis, retour en amont au début du méandre pour fouiner la partie inférieure. Effectivement, après un rétrécissement rocheux, une pente de sable augure un élargissement et … bingo ! bientôt le faisceau révèle la bouteille et le dévidoir.

La plongée se termine par l'équipement jusqu'au terminus de 1978, à –40 et le complément topo. »

Mardi 5 août

Laurent  : « Même équipe que le lundi, ayant pour objectif l'équipement des deux siphons jusqu'au terminus, ainsi que le déséquipement du vieux fil.

Alisa entre S.2 et S.3 par Richard Huttler

Mise en place de cordes dans les trois cascades pour la mise en sécurité des prochaines équipes, ainsi que pour notre progression. Nadir et Oscar vont rester en attente au deuxième siphon. Laurent va tirer le fil et Damien va placer les élastiques jusqu'au terminus existant à ce jour. Après un passage bas à –22 m. Nous allons tirer 45 m de première depuis le terminus ; arrêt sur rien à –12 m. A notre arrêt visibilité du siphon bien circulaire remontant.

Au retour je déséquipe le vieux fil, pendant que Damien fait les relevés topographiques du siphon. Retour vers l'extérieur de toute l'équipe avec toutes les bouteilles.

Température de l'eau 10° avec une visibilité correcte. Entrée dans le trou à 10h30 et sortie à 15h30.

Nadir et moi même ferons une reconnaissance en partie supérieure du siphon que nous venons de plonger. Sans succès. Portage pour tous du matériel jusqu'à la voiture, et retour au camping après un verre pris en terrasse.

H.uente Estraguenas : Guillaume et Kino cherchent le passage dans les galeries post-S.1. Dans un vaste chaos, ils perdent la trace de l'actif et ne trouvent pas le S.2.

H.uenti'l Cuelebre : Christian, Delphine, Kino, Guillaume et Laurent aident au portage et à la préparation de la pointe. Plongée de Teca et Frank.

H.uente La Alisa : Damien, Laurent, Nadir et Oscar reéquipent le S.1 et la cascade de 12 m menant au S.2. Damien et Laurent équipent le S.2 sur 145 m, arrêt à –14 après un point bas à –22. Ils explorent 45 m de galeries vierges dans ce S.2.

H.uente Mildon : Denis et Richard repèrent l'entrée supérieure par laquelle il serait possible de shunter le S.1. Celle-ci s'ouvre 12 m plus haut que la résurgence, mais après avoir rampé sur des ossements en décomposition habités de lombrics, ils butent sur un colmatage.

Par la résurgence, ils rééquipent les trois premiers siphons avec une visibilité médiocre à l'aller, nulle au retour.

Frank : «  Cette fois ça y est, la première partie de la cavité est « maîtrisée », les passages-clés sont connus, les bouteilles de décompression installées, le fil ré équipé, le tout topographié, les tables de décompression recalculées en fonction de la topographie.

Christian, Guillaume et Kino sont là pour assister la mise à l'eau. Teca fera l'assistance et prendra des photos.

Après un rituel d'équipement torride et malaisé dans l'étroit méandre de départ, l'immersion devient agréable. A – 40, une dizaine de mètres à l'horizontale, puis un conduit fortement incliné dégringole jusqu'au terminus du fil. On poursuit dans le même ton jusqu'à un brusque virage au-dessus d'une profonde marmite.

Glissade en douceur jusqu'à une fracture, à –65, le point bas du siphon.

Parti pour une profonde planifiée pour –80 mètres maxi, voilà qu'il faut négocier un passage étroit à –65 pour … remonter ensuite régulièrement, progressivement. A –54, le siphon change à nouveau de section. Je domine une profonde marmite. Circulaire, elle se déforme à l'extrémité opposée, mais rien de pénétrable.

La suite est au sol. A –58, un lit de blocs glisse dans une étroite fracture. A l'égyptienne, ça passe. Encore un petit mètre et l'horizon s'évase en remontant sensiblement. Ce sera tout pour aujourd'hui, car les manomètres flirtent avec la pression-limite.

Retour sans encombres. Le paysage défile dans l'autre sens, les relevés topos garnissent l'ardoise. Les premiers paliers débutent dans la purée de pois, puis s'enchaînent dans un univers plus cristallin. La variété du conduit égaie ces longues stations solitaires.

A –6, Teca fait « la jonction ». Echanges de signes, approfondis par des schémas et quelques lignes sur l'ardoise, quelques éclairs de flashes. Il se charge de deux bouteilles et effectue une navette jusqu'à la sortie.

Lorsqu'il revient, les tables m'ont libéré de leur contrainte, nous sortons ensemble.

Le passage de l'étroiture des 50 m, pieds devant avec deux relais à traîner n'est pas d'une extrême subtilité.

Teca en prend son parti et termine sa pellicule. Sur le coup j'émets des réserves sur la qualité des images, vu les particules en suspension.

Mais au final, nous sommes très agréablement surpris.

Retour aux voitures, portés par les flots de la Deva, puis dégustation de turron en échafaudant les projets futurs.

Assurément, les Picos et leurs autochtones ont un goût de reviens-y. »

Mercredi 6 août

Laurent : « Equipe :Kino, Frank ,Christian, Oscar, Laurent à la Redonda

Accès entre Cangas de Onis sur la route n625 et Oseja de Sajambre. Le long de la Rio Sella.
Portage d'une durée de 45 minutes.

Objectif pour notre équipe de faire un portage pour la plongée de demain à la Redonda, plus la topographie jusqu'au premier siphon (Frank, Laurent), ainsi que des reports sur les cartes de la Salamandra. Portage pour les quatre plongeurs de demain de 4 bis 4L. Posés jusqu'au premier siphon (Kino, Oscar, Christian).

Ainsi que le matériel topographique. Photo du portage et des cavités par Oscar et Laurent. »

H.uente Alisa : Damien et Guillaume poursuivent sur une trentaine de mètres dans le S.2 jusqu'à une étroiture.

H.uente Obar : Denis, Nadir et Richard font une séance photo dans le S.1 et en post-siphon. Ils poursuivent un peu l'escalade, mais s'arrêtent faute de moyens (perforatrice) et déséquipent la cavité.

H.uente La Redonda : Christian, Frank, Kino, Laurent et Oscar montent quatre bi 4l à la Redonda, lèvent la topographie des cent premiers mètres jusqu'au siphon et équipent la vire et les ressauts qui conduisent à la cavité.

Durant la descente, ils repèrent et pointent la H.uente Salamandra.

Jeudi 7 août

Laurent : “Equipe : Oscar, Frank, Laurent à l'Alisa.

Objectif pour notre équipe d'aujourd'hui, passer l'étroiture trouvée pendant la progression de l'équipe de la veille.(Damien et Guillaume) dans la suite du deuxième siphon.

Oscar fera le portage de nos relais, soit une bouteille de 4L plus une 6L par plongeur. Nous franchirons le deuxième siphon avec une bouteille de 7L. 57 m supplémentaires déroulés en siphon et 180 m de galerie sèche seront parcouru en plus. Retour en topographiant la totalité du milieu exondé, ainsi que le premier siphon.

Magnifique multi-siphon très haut et très large par endroit. La roche par endroit est même du marbre. Enorme fracture parfois ayant une hauteur de plus de 30m. Progression par dessus et par dessous de gros éboulis en équilibre. Visibilité en siphon au retour d'environ 1 m. Le deuxième siphon change de section et de configuration trois fois.

Entrée à 10h00 et ressortie à 16h30. Oscar et moi même laissons nos bouteilles au départ du premier siphon, pour demain. Nous devons faire la topographie entre les deux siphons. »

H.uente Alisa : Frank, Laurent et Oscar : le S.2 (232m ;-20) est franchi et 180 m de superbe rivière sont parcourus jusqu'au S.3 surmonté d'une cheminée d'une vingtaine de mètres. La topographie est levée dans la foulée, ainsi que celle du S.1.

H.uente Mildon : Richard et Damien progressent sur une quarantaine de mètres dans le S.5, mais stoppent devant la pollution organique de la source et l'annulation de visibilité ?. Une galerie active annexe est repérée dans le S.2.

H.uente La Redonda : Denis, Guillaume, Kino et Nadir topographient le siphon ainsi que les 600 premiers mètres post-siphon. Ils progressent jusqu'à la cascade terminale et entament l'escalade.

Gorges du Cares : Delphine et Christian prospectent en vue de localiser la H.uente Culiembro, mais les indications ne permettent pas de la trouver malgré une fouille assidue.

Vendredi 8 août

Laurent :  « Equipe : Oscar et Laurent à l'Alisa. Notre objectif, faire la topographie des deux parties exondées depuis l'entrée de l'Alisa, et entre siphon ainsi jusqu'au siphon numéro deux. Matériel utilisé pour la topo,(topofil et décamètre) Le matériel topo passera dans des sac étanches et un bidon de 6L, puis dans un kit avec de la nourriture. Entrée sous terre à 10h00 et ressortie à 18h00.

Tout le matériel de la veille sera sorti et remonté , sauf les cordes mises en place au niveau des puits. »

H.uente la Alisa : Oscar et Laurent lèvent la topographie des galeries exondées entre S.1 et S.2 ainsi que la galerie d'entrée.

H.uente la Redonda : Damien et Richard franchissent la cascade terminale (6 m) et progressent jusqu'à une autre de 17 m escaladée dans la foulée. Arrêt sur siphon après une dernière escalade. Frank et Nadir poursuivent la topographie jusqu'au bas de la grande cascade (700 m) puis escaladent la cascade de l'affluent (4 m) et progressent d'une soixantaine de mètres en première.

Rio Dobra : Delphine, Christian, Denis, Guillaume et Kino repèrent les cavités du secteur, dont certaines parcourues par un courant d'air.

Samedi 9 août

Laurent : « Journée de repos pour toutes les équipes. Après une bonne heure de route nous sommes arrivés au village de Gobiendes. Portage pour les Ensame Aguaron pour leur plongée de demain à la Fuente Obaya. Le portage aura duré trente minutes sur un sentier et terminé par une escalade de 40 m rendue très glissante par la végétation sur la roche.

Ensuite en route pour l'océan pour rejoindre le port de L'Astres , pour une plongée en bateau que Oscar a pu nous avoir. La plongée sera faite sur une roche à une profondeur de 15 m avec une vie très intéressante. Une palanquée de neuf personnes, une première pour tous.

Retour de toute l'équipe au camping pour la préparation des plongées de demain ainsi que les portages. »

Après une grasse matinée bien méritée, les préparatifs matériels pour la suite de l'expé et les reports topo sur ordinateur, nous portons tout le matériel de Teca, Juan-José et Javier à Fonte Obaya en vue d'une plongée le lendemain.

Frank : « L'après-midi est consacré à une plongée récréative dans l'Océan (à Lastres) sur un sec à –17. Quelques scènes d'une rare violence, à la limite du soutenable, ont marqué cette plongée. Faut dire que dans une palanquée de neuf poilus après une semaine d'isolement cavernicole, l'instinct bestial prend parfois le dessus.

Delphine et Christian prennent la route pour la Catalogne française, toujours via l'Espagne, afin de dire au revoir aux ours des Pyrénées au passage . Avec peut-être, pour Christian, une opportunité de « conclure » ... »

Dimanche 10 août

Laurent : « A Juansebeli. Equipe (Guillaume, Kino, Laurent)

Notre objectif faire une plongée de reconnaissance à la fuente Juansebeli. Situation sur la route C6312 entre Carenas de Cabreles et Trescares.

Le long de la rivière Rio Cares sur la droite d'une station essence ,et entre l'hôtel situé juste à coté de la résurgence. Guillaume préférera faire un portage à la Redonda que de plongée avec nous, ayant un petit coup de fatigue. Nous ferons donc des photos de l'entrée de la cavité. Après renseignement par le propriétaire de l'hôtel, juste à coté, il nous informe que des anglais ont fait des plongées en 1999 et 2000.Donc,changement de programme pour nous suite à un soudain manque de motivation . Plongée de réchappe à Obar. Passage du premier siphon en bis 7L, et escalade jusqu'à la cascade. Très beau milieu fossile. Arrêt au pied de l'escalade par manque de corde, nous ne prenons aucun risque sachant que personne ne sait que nous sommes à Obar. Retour au camping, ou nous devons préparer le matériel pour la Redonda .»

H.uente Obar : Kino et Laurent s'offrent une plongée balade, après avoir été reconnaître l'entrée de H.uensabeli et s'être fait embobiner par un autochtone d'âge mûr (le patron de l'hôtel).

H.uente La Redonda : Damien, Frank, Nadir et Richard portent le matériel de Damien pour une plongée dans le S.2 (53m ; -25) qui continue de plonger. Au retour, deux heures sont consacrées au prises de vues sur toute la dernière partie de la cavité.

Denis et Guillaume participent au portage jusqu'à l'entrée du trou et patientent sur site jusqu'à la sortie de l'équipe. TPST : 7 h15.

Fonte Obaya : Javier, Teca et Juanjo plongent pour reéquiper le siphon. Ils découvrent une nouvelle galerie latérale qu'ils remontent jusqu'à une cloche.

Teca : « Fonte Obaya est une source dans le “Puertu Sueve”, de 1.100 m. de hateur dans le summit . Fonte Obaya est dans la cote de nord, dans la marie de “Conceyu Colunga”, au niveau de la mer. Dans l'anné de 1995 les espeleos du Grupu d'Espeleoloxia Gorfolí-Ensame Aguarón explorons jusque á -41 m. et aprox. 300 m. de developent dans trois galeries.

Le samedi 9 d'août de 2003 les espeleos de Ensame Aguaron, avec les espeleos français faisons le portage du matériel jusque á la bassins du 2º siphon. Le premier siphon est, dans ce jour, un “duck”, avez une forte courant d'air. L'air vient d'une galerie a l'haut.

Le dimanche plongent Javier, Juanjo et Teca. Javier et Teca descendent jusque á -35 m. dans la galerie en changeant le fil cassé. Apres, Teca explore un petite galerie que sort dans une étroite airclos avec l'eau turble. Juanjo fait des photos dans le premiers mètres du siphon.

Après, tout le matériel est sortie de la gouffre.

Espeleos:

Mercedes Hernando Hernando (Merche, Oscár Cuadrado Mendez, Juan José Alonso Alonso (Juanjo), Javier Lusarreta Fernandez, Xesús Fernando Manteca Fraile (Teca) »

Frank : « Le soir, nous nous disons au revoir, car les copains asturiens reprennent le travail le lendemain. Le courant est bien passé. Nous nous retrouverons sur ou sous terre. Assurément. »

Lundi 11 août

Laurent : « Equipe (Guillaume, Kino, Denis, Laurent) à la Redonda

Objectif :faire la topographie après le premier siphon au niveau de l'affluent.

Guillaume et Laurent font la topo au topofil, pendant que Kino et Denis vont continuer l'exploration à partir du terminus.

Au bout de deux heures, la topo sera levée sur environ plus de 300 m. Soit plus de quarante visées. Plongée en bis 7L pour le premier siphon avec les bouteilles des plongeurs de l'équipe précédente. Entrée sous terre à 12h30 et sortie à 18h00. Frank et Damien nous donneront de l'aide pour le portage du retour.

Tout le matériel sera rentré au camping, les plongées pour cette année à la Redonda sont terminées. Arrêt dans notre exploration de l'affluent sur une énorme salle, après un rangé, poursuivie d'une cascade, où nous ne pouvons pas voir le départ.

Nous sommes sur la fin de notre expédition cela restera un objectif pour la prochaine expé.

Retour au camping pour la préparation de demain. »

H.uente Redonda : Denis, Guillaume, Kino et Laurent explorent et topographient l'affluent sur 300m et butent sur une haute cascade après une trémie.

Damien et Frank les rejoignent à la sortie et tout le matériel est redescendu en un voyage.

H.uente Salamandra : Nadir, aidé de Richard, franchit le siphon et émerge dans une diaclase avec un départ en hauteur. Il semble que l'actif provienne de derrière une lame, dans le siphon.

Mardi 12 août

Laurent : « Equipe (Richard, Frank, Guillaume, Laurent) à l'Alisa

Objectif de notre sortie d'aujourd'hui faire le portage de la pointe pour Frank, dans le S3 de l'Alisa et de faire des photos avec Richard, Guillaume et Laurent dans les partie exondées.

Matériel de plongée pour le pointeur utilisé : un bi dorsal et deux relais, dont un de 4L pour le S1,et un de 10l pour le S2. Frank a passé le S3 d'une longueur de 73 m et d'une profondeur de 15 m. Sortie du S3 sur une plage de sable. Derrière, une partie exondée sera explorée sur une longueur de 120 m. Arrêt sur une escalade à poursuivre. Retour de Frank après une heure d'absence. Notre équipe aura fait les photos du temps de la pointe, de la partie exondée entre le S2 et le S3.

Retour de tous et sortie de tout le matériel jusqu'au départ du S1 pour réaliser les photos restantes entre le S2 et S3. Entré sous terre à 12h00 et ressortie à 20h00.

Denis et Kino nous attendent à l'entrée depuis 16h00 pour le portage du retour.

Guillaume ressortira plus vite que nous pour les prévenir de notre retard.

Rentrée au camp de base de toute vitesse, car la bétonnière (notre estomac) tourne à vide depuis 08h00 du matin avec simplement un petit déjeuner dans le ventre. Toute l'équipe ce retrouve au restaurant pour le pré bilan des journées passées sur notre expédition.

L'attente au restaurant, pour ce faire servir, va nous paraître très longue, nous somme tous en état d'hypoglycémie. Le chef (Frank) va devoir intervenir auprès de la serveuse pour nous faire servir rapidement vu l'urgence. Je pense que lors du premier service, elle a vite compris, vu notre état, de nous alimenter rapidement. Elle n'aura même pas eu le temps de mettre le couvert pour manger !

Au total en moyenne :

200 m de première sera réalisée par jour.

Pour un total de 1,4 km de première et 3,3 km de topographié de réseaux noyés et exondés.

Un maximum de cavités sera repéré, photographié, pointé. Richard a fait plus de 180 clichés en cavité, siphon et extérieur. Toute l'équipe semble motivée pour une prochaine expédition sur le Picos de Europa en 2004. »

H.uente Alisa : Frank, Guillaume, Laurent et Richard poursuivent l'exploration en franchissant le S.3. Derrière, une série de cascades et de voûtes mouillantes conduisent au S.4. Au retour, les galeries exondées entre S.3 et S.2 puis entre S.2 et S.1 sont photographiées. TPST : 8 heures. Denis et Kino les rejoignent pour remonter tout le matériel.

H.uente Estraguenas : Damien et Nadir repèrent et balisent l'accès jusqu'au S.2.

Mardi 13 août

Laurent : «  Dernier jour de l'expédition.

Denis, Kino, Damien et Nadir prennent la route de bonne heure, ayant chargé la veille leurs matériels dans leurs véhicules, pour le retour.
Frank et Guillaume suivront une heure plus tard.
Richard et Laurent, tranquilles, chargeront leur voiture au dernier moment.

Nous partirons vers 10h00 en passant par Mildon, pour faire quelques photos de la doline polluée par le village juste au dessus.
Arrivée à Nîmes à 21h00, pour déposer Richard.
Laurent reprendra la route, à 22h00 pour retrouver sa petite famille à St Mandrier . »

Frank : « Tout le monde prend la route, entre 6 et 10 heures le matin pour un retour au bercail, avec l'amertume de partir trop tôt alors qu'il y aurait encore tant à faire. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gonflage par Richard Huttler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juan-José Alonso
Oscar Cuadrado Mendez

Delphine Deit

Christian Deit

Denis Grammont

Richard Huttler

Nadir Lasson

Javier Lusarreta

Xesus Manteca

Laurent Mestre

Kino Passevant

Guillaume Tixier

Frank Vasseur

Damien Vignoles

Juanita Banana
 

 


Dans le Rio Cares par Richard Huttler.

 


Teca et Oscar présentent les cartes des Picos par Richard Huttler.

 

 


Local matériel par Richard Huttler

 

 


Dortoir par Laurent Mestre

 

 

Teca enseigne l'art de servir la sidra avec la technique asturienne par Richard Huttler.

 

 

 

Sortie de l'étroiture des 50m par Xesus Manteca

 

 

« El Paréon » par Richard Huttler

 

Christian le « Chippendeit » fait le spectacle par Frank Vasseur.

 

 

S.1 de Obar par Richard Huttler

 

 

Laurent au portage par Oscar Cuadrado Mendez

 

 

Alisa entre S.2 et S.3 par Richard Huttler

 

 

Bilan quotidien par Richard Huttler

 

 

Huenti'l Cuelebre par Xesus Manteca

 

 

Report topo à la frontale. Damien Vignoles par Frank Vasseur

 

Kino, Frank, Oscar et Christian à l'entrée de la Redonda par Laurent Mestre.

 

 

Rock'n Roll à Obar par Xesus Manteca

 

Fuente Santa par Ensame Aguaron

 

 

La « Dream-Team » par Laurent Mestre.

 

S.1 de Obar par Richard Huttler assisté de Denis Grammont.

 

Damien devant le S.2 de la Redonda par Richard Huttler.

 

Dans la Redonda par Richard Huttler assisté de Frank Vasseur.

 

Alisa, retour de pointe par Richard Huttler.

 

Alisa, passage dans le marbre par Richard Huttler assisté de Guillaume Tixier.

 

Perte « aménagée » sous le village d'Oceño. Par Richard Huttler