Le siphon Golenvaux
(Grotte de Trabuc-30)

une plongée à ménager

par Frank Vasseur - 2007

The Cave, par L. Bruxelles, J.-L. Galera, E. Drappier et V. Prié

 

Il y a belle lurette que ce siphon « historique », car plongé par Lucienne Golenvaux dès 1965, était « dans les cartons ».

Non pas pour marcher sur les palmes de Lucienne, ce qui, de la part d'un « french lover » aurait été fort inconvenant, mais parcequ'il s'agit du siphon le plus en amont de la cavité.

Situé à -100 et environ 500m de l'entrée, ce siphon fut prolongé par la S.C.S.P. (Alès-30) entre 1982 et 1986 (Christian Bagarre, Philippe Nouza, Gil Veyssière) sur 170m (-51). Puis jusqu'à 400m (-30 après un point haut à –21) par Jean-Charles Chouquet en 1988 (topographie), et enfin en 1993 par Marc Douchet qui stoppe dans une galerie étroite et argileuse à la cote 530m.

Notre objectif consiste à lever la topographie au-delà du terminus de J.C. Chouquet ainsi qu'à revoir le conduit, des fois qu'une "suite" existe.

Nous voilà donc partis le 12 août 2007, pour une ambitieuse aventure.

La période, estivale et les congrès associés, n'a pas été pour faciliter la constitution de l'équipe. A l'heure du rendez-vous, les effectifs sont maigres. C'était sans compter avec l'ami Jean-Louis qui motiva moultes équipes en vacances dans le secteur, et finalement, chaque kit trouve épaules à son pied.

Avec presque deux heures de retard sur le planning (mais que va donner ma « moyenne » !) nous nous engageons sous terre, entre deux visites guidées. Au terme de la partie aménagée : ressaut équipé en cordes et échelle rigide fixe, petite séance de génuflexion pour découvrir la salle de la méduse et descente sur un chaos. Il suffit de suivre les câbles et les tuyaux raccordés aux pompes destinées à remonter de l'eau jusqu'aux lacs de la partie ouverte au tourisme.

C'est d'ailleurs l'eau du siphon Golenvaux qui entretient ainsi, quelques 60m plus haut, les gours contemplés par les néophytes.

Là, un puits permet de faire passer le matos sans forcer (à la corde), pendant qu'on progresse à vide par une succession de passages bas sous des concrétions, jusqu'à la base dudit puits.
On récupère les charges pour atteindre, 20m plus loin, la tête du P.30 (une fracture intime qui se remonte en escalade).

Problème, les amarrages sont en piteux états. Nous bataillons encore une bonne heure pour équiper au moins pire la verticale, en bidouillant entre des plaquettes vissées sur quelques filets et des amarrages naturels sur bouts de sangles glanés çà et là.

Ensuite, un lac permanent (on se mouille jusqu'à la ceinture) précède 50m de galerie descendante et légèrement gazée, jusqu'au siphon 28 (dans la nomenclature de la cavité), qui précède de peu le siphon Golenvaux.

Le niveau est très bas, mais pas assez pour engloutir les difficultés (escalades, méandre, lac ressaut).

En effet, nous comptions sur la vidange de ce premier siphon (d'une vingtaine de mètres) par pompage, pour faciliter et ouvrir à toute l'équipe l'ultime partie du portage, jusqu'au siphon Golenvaux.

Là, il est encore plein : je devrais donc haler seul tout le bazar jusqu'au siphon Golenvaux.

Deux aller-retour dans le siphon (le S.28). Grimpette un peu raide pour sortir de l'eau avec quelque 80 kg de menue ferraille et de gaz comprimé. Le raidillon suivi d'une méandre moins large me contraint à abandonner une des trois bouteilles. Passage tout en diplomatie en ondulant, autant que faire se peut, de l'excroissance dorsale, puis descente jusqu'au lac. Merci Archimède. Soufflant, suant, je rechausse gaillardement les palmes et repars illico dans l'onde, quêtant avidement l'amorce du puits du siphon Golenvaux.

Manque de chance, avec ce niveau bas j'ai perdu un peu le fil (de la description) et le tuyau qui me sert de guide émerge radicalement. Pas de doute, nous n'y sommes toujours pas et il faut consentir une nouvelle escalade, plus ardue que celle pour sortir du premier siphon.

J'abandonne les deux bouteilles de sécurité (marre de tout trimbaler pour aller de mauvaise surprise en mauvaise surprise) et rejoins la vasque du siphon Golenvaux.

Ca y est, on touche au but ! Enfin, les choses « sérieuses » vont pouvoir commencer. L'eau est limpide. Le faisceau du phare se perd dans les tons azurés, la vasque se fait aguichante, mais ….

Si le premier siphon était « trop » plein aujourd'hui, le second ne l'est pas assez. Les pompages dans la vasque ont rabattu le niveau de presque deux mètres. Un redan vertical s'interpose. S'il serait possible de rejoindre l'eau en sautant, je n'imagine pas le trajet inverse, à varapper ainsi harnaché.

Un coup dans l'eau.

Retour dépité avec, la main sur le tas de matériel, promesse de revenir avec les frimas.

Unique et maigre consolation : je décroche le record de la plongée la plus courte et la moins profonde en recycleur et avec autant de matériel…

Participants : Patrick et Samy Aurignac, Christian Bagarre, Laurent Boulard, Laurent Bruxelles, Daniel Caumont, Emmanuel Drappier, Jean-Louis Galera, Martine Gazelle, Pascal Guillemer, Luc Lebe, Aimé Mallet, Angélique Navarro, Eric Sanson, Frank Vasseur.

Leçon du jour : mieux vaut plonger avec un niveau d'eau plus haut qui permette de passer du S.1 au S.2 sans trop faire d'acrobaties, comme l'atteste la topographie de Jean-Charles Chouquet, levée en 1988.

Pas si simple, car à Trabuc les montées sont très rapides et la vidange lente. En principe la nappe atteint son point bas fin juin jusque vers fin août et s'il n'y a pas d'orages, jusqu'en septembre.

Mais cette année, pas de pluies d'équinoxe et le niveau demeure bas. Une crue passe cependant (nos traces de cet été étaient effacées depuis le bas du puits, l'eau est montée jusque-là entre août et décembre) mais il faut attendre la fin de l'automne pour que le niveau se stabilise environ 3m au-dessus de celui de l'été dernier.

Jeudi 13 décembre, nous étions assez nombreux pour descendre 10 charges jusqu'à 50m du siphon terminal.

Petit descriptif du portage : descente par la partie aménagée, puis passage dans la salle de la méduse et descente sur un chaos. Là, un puits permet de faire passer le matos sans forcer (à la corde), pendant qu'on progresse à vide par une succession de passages bas sous des concrétions, jusqu'à la base du puits.
On récupère les charges pour atteindre, 20m plus loin la tête du P.30 (une fracture intime qui se remonte en escalade). Jean-Louis a reéquipé ce puits (6 goujons, 2 fractionnements, une déviation – prévoir une corde de 50m). Là, un lac (on se mouille jusqu'à la ceinture) précède 50m de galerie descendante jusqu'au siphon.

Le recycleur monté, il ne manque plus qu'à connecter la tête. Les 4 bouteilles de sécurité étaient prêtes, et déposées de l'autre côté du lac.
Le niveau du siphon est monté de 4m depuis cet été, ce sera impeccable pour franchir l'inter siphon S1-S2 sans escalader ni crapahuter (juste à palmer). La visibilité a l'air correcte (4m).

Participants : Laurent Boulard, Emmanuel Drappier, Jean-Louis Galera, Marilyn Hanin, Fabienne Jouanen, Françoise Magnan, Frank Vasseur, Damien Vignoles, Michel Wienin


Dimanche 16, malgré les chutes de neige de la veille, toute l'équipe est au rendez-vous. Henri Paloc est venu nous saluer. Manu assure un accueil échelonné tandis qu'avec Quichou, Frédo et Jean-Marc nous ouvrons la marche avec les deux dernières charges.

Le reste de l'équipe s'engouffre un peu plus tard, guidé par Laurent et Michel, pour une balade informative dans la partie non aménagée de la caverne.

Nous arrivons en 20 minutes au sommet du P.30. En bas, tout va assez vite, malgré que l'endroit, une modeste plage de sable inclinée, manque singulièrement de fonctionnalité et de confort. Mais avec le renfort de 3 paires de mains supplémentaires, nous sommes rapidement à pied d'œuvre, dans le S.28. Le niveau a baissé d'environ 40 cm depuis jeudi. Manu confirmera les pompages justifiés pour ajuster les niveaux du fait d'une visite guidée.

Je pars avec tout le matériel : le recycleur dorsal, deux bouteilles de trimix 20/30 (9 et 10l) et deux bouteilles de 6l de mélanges suroxygénés (T40 /40 et N80), deux dévidoirs (200 et 450m). Le niveau actuel épargne les déboires crapahutesques de cet été. Je n'ai qu'à palmer, me contorsionner par endroits pour passer sans trop accrocher, fini les problèmes de progression.

Le puits d'entrée du siphon Golenvaux est calqué sur une fracture, longue d'environ 5m. La largeur est plus ténue (environ 1,5m), irrégulière. Je dépose la première bouteille de Nitrox 80 à –8, sur la pompe. Le fil–guide, installé il y a 19 ans, est toujours en place. Il suit l'inclinaison de la fracture, franchement élargie à partir de –15 au bénéfice d'une salle d'environ 4 x 5m. Le fil est rompu, et le brin libre ramené par le courant jusqu'à un amarrage à –20. Je récupère le « mou » et glisse en le déroulant jusqu'au talus de graviers roulés. La seconde bouteille de mélange suroxygéné attendra ici, à -28. La pente glisse sous le plafond en un laminoir de 3m de large, à la voûte étroitement surcreusée sur 50cm de haut. Je raboute un dévidoir afin d'équiper le passage et m'engage pieds en avant dans l'étroiture inclinée. Il fallait s'y attendre, ça coince, le talus glisse par pans entiers et menace de m'engloutir. J'attaque un débourrage en ondulant. D'abord ambiance «  Décalecatan, Décalecatan , ohé, ohé » 1 , puis crescendo jusqu'au tempo endiablé d'une superbe Salsa « les reins cambrés au bon endroit » 2 . Il en coûtera 20 minutes de négociation pour franchir ce passage, non sans avoir décroché une bouteille et les deux dévidoirs, pour les faire suivre.

Ce contretemps sera sans grande incidence sur la plongée, car le recycleur affranchit de certaines contraintes. En circuit ouvert (avec des bouteilles traditionnelles), l'impact sur la consommation de gaz aurait assurément compromis la suite de la plongée.

Je craignais que le labourage des graviers ait troublé l'eau, mais non il semble qu'ils soient lessivés par les crues. La galerie reprend de l'ampleur (2 x 4m) et la visibilité demeure de l'ordre de 3 à 4m.

On aurait pu s'attendre à mieux, mais les crues « chasse d'eau », généralisées depuis quelques mois, soulèvent les particules dans les cavités, mais ne génèrent pas de courant assez durable pour les évacuer. De ce fait, nombre de siphons demeurent durablement troublés.

Passé l'étroiture, la fracture s'étire en hauteur (environ 5m) pour une largeur de 1,5m. Elle conserve ce module durant les 350 premiers mètres du siphon. Le sol est progressivement composé de blocs. Le fil, équipé à mi-hauteur en rive droite, est régulièrement sectionné. Je prends le temps de « pétasser » convenablement, on ne sait pas de quoi sera fait le retour.

Du coup, ce séjour prolongé dans la partie profonde du siphon me coûte au moins 18 minutes de décompression, affichées par l'ordinateur (de décompression) dès la première demi-heure. Il stagnera ensuite, avant de s'activer à nouveau dans la zone terminale, puis durant le retour.

J'atteins rapidement le point bas : -51 à 110m du Puits Golenvaux. Le fond de la galerie s'évase, encombré de gros blocs, alors que dans la hauteur, ça pince irrémédiablement. La suite est en plafond, par une cheminée abrupte jusqu'à –46. La fracture retrouve sa morphologie, remonte sensiblement. La section est plus irrégulière, il faut chercher l'endroit le plus large, sur ou sous le fil en place.

A 170m, la fracture pince à nouveau. Au sol, deux magnifiques marmites d'érosion. Le prolongement est en rive gauche, par une fissure qui remonte à –35, dans un tronçon ponctuellement plus large (2m) mais moins haut (4m). Je scrute régulièrement les plafonds, les anfractuosités latérales, mais ne débusque aucun conduit qui aurait échappé aux plongeurs précédents.

Bon an mal an, j'arrive à 350m, au point haut de -21. Le conduit se dédouble en largeur. Le fil est équipé par le côté nord, le moins étroit. La hauteur s'est réduite à 2m, je progresse « à l'égyptienne », de profil, durant la petite vingtaine de mètres. Le conduit se réunifie alors et reprend ses proportions moyennes. Les voûtes s'élèvent, un redan oblique au nord-est et conduit à –27, au sommet d'une ressaut vertical.

A –30,6 (400m), le fil de Jean-Charles Chouquet s'arrête. Deux fils, l'un métré l'autre nu, poursuivent vers l'amont. C'est jusqu'ici qu'il faudra, en revenant du fond, relever la topographie, afin de la compléter.

La morphologie change alors radicalement. On évolue à présent dans une galerie plus modeste mais plus large (3 x 3m). Elle plonge à –40 le long d'un talus de galets roulés en rive gauche, mais agglomérés en rive droite. Un passage bas (hauteur = 1,5m) annonce une sensible remontée à –39 pour replonger illico à –45. Dans la descente, le fil nu s'arrête. Un redan vertical ramène à –37 sur des blocs effondrés, alors qu'en plafond la fracture se prolonge. Je poursuis vers l'amont, sur le fil en place, qui descend à –44,5 dans une alcôve colmatée au sol. Un redan presque vertical ramène à –39 à 500m du départ.

Ici, le siphon réduit brusquement en section (2 x 1,5m), s'encrasse de dépôts limoneux blanchâtres (inexistants jusqu'alors dans le siphon) et la visibilité descend brutalement à moins d'un mètre.

Je remonte jusqu'à –35 dans ce boyau qui pince petit à petit. Persuadé que la suite n'est pas là je fais demi-tour quelques mètres avant le terminus de Marc Douchet, dès que j'ai trouvé un endroit assez large pour me retourner. Retour en topographiant les 130 derniers mètres.

Revenu dans l'eau plus claire, je fouine en détail et remonte deux cheminées propres, à 477 et 466m. Elles pincent irrémédiablement, bien qu'elles se prolongent en hauteur à perte de visibilité (3 à 4 m). Il semblerait que l'eau circule ici depuis les voûtes, indiscernables et inaccessibles, vers le bas de la fracture.

J'ai bien zieuté dans tout le siphon au retour, sans rien trouver d'autre, ni constater la moindre trace de vie cavernicole.

L'étroiture du bas du puits Golenvaux requiert à nouveau quelques minutes de grattage, et un allègement de la configuration, pour la franchir en poussant le barda devant moi, dans l'autre sens. Cela fait 120 minutes que je suis parti.

J'attaque les paliers dans le puits d'entrée, j'en ai pour encore 75 minutes. Bien lesté par mes 4 bouteilles de sécurité, je gonfle le vêtement étanche et m'isole ainsi qu mieux des 14°C de l'eau.

A partir de –12, je fais monter la PPO2 dans le recyleur. La fuite constante de ce modèle « manuel » maintient la teneur en O2, je n'ai plus qu'à surveiller l'afficheur.

Au bout de 3 heures 15 d'immersion, j'émerge dans la vasque du S.28. Michel et Vincent s'y livrent à une pêche miraculeuse de Paladilhia  umbilicata, un mollusque cavernicole endémique des grottes de Trabuc.

Je leur abandonne bouteilles, palmes, et dévidoirs pour rejoindre la base du puits, bientôt rejoint par Quichou et Frédo qui m'aident à démonter et à conditionner le recycleur pour le portage retour. Toute l'équipe est rentrée de la balade et les kits s'élèvent rapidement, tractés depuis le haut du P.30.

Nous rejoignons l'entrée aménagée et nous y changeons à l'abri du froid et du vent, à la lumière. Manu n'en revient pas du nombre de jolies filles qui se dénudent dans le hall d'entrée : c'est Noël !

1 « Au bal masqué » La Compagnie Créole - 1984
2 « La Salsa » Bernard Lavilliers - 1980

Participants : Christophe Aguilon, Frédéric Aragon, Christian Bagarre, Jean-Marc Belin, Laurent Boulard, Laurent Bruxelles, Elodie Dardenne, Emmanuel Drappier, Jean-Louis Galera, Eddy Houddet, Yves Imbert, Olivier, Camille et Fabienne Jouanen, Isabelle Jouve, Anne-Marie Macq-Buon, Vincent Prié, Frank Vasseur, Michel Wienin.

Merci à Jean-Pierre Lauret pour les facilités d'accès, Emmanuel Drappier pour sa disponibilité (ouverture de la cavité), à Jean-Louis Galera pour son soutien indéfectible et l'équipement du P.30, à la S.C.S.P. (Alès-30) pour la mise à disposition des cordes pour l'équipement, à tous les participants pour leur soutien.

  • Javier Lopez, société Barbolight (http://www.barbolight.com) pour son soutien et ses éclairages de qualité, notamment les verts, parfaitement adaptés aux mauvaises conditions de visibilité ;
  • Philippe Valliant, société Pgaz de Juvignac (34) pour ses facilités et ses tarifs sur les gaz ;
  • Aldo Ferrucci (http://www.bubnotbub.com) pour ses conseils et son soutien technique en matière de recycleurs.
  • Bruno Bardes (bardes.b@wanadoo.fr) pour ses dévidoirs ;
  • Innerspace pour le recycleur Megalodon – Copis, version manuelle http://www.customrebreathers.com
  • Bernard Trouvé, société Résurgence (http://www.resurgence.fr/) pour la robustesse de ses sacs de portage et la confection de sacs customisés ;
  • Sylvie Graia , « Sylvie couture « (serge.graia@orange.fr) pour ses combinaisons de spéléo renforcées ;
Participants 2007 : Christophe Aguilon, Frédéric Aragon, Patrick et Samy Aurignac, Christian Bagarre, Jean-Marc Belin, Laurent Boulard, Laurent Bruxelles, Daniel Caumont, Elodie Dardenne, Emmanuel Drappier, Jean-Louis Galera, Martine Gazelle, Pascal Guillemer, Marilyn Hanin, Eddy Houddet, Yves Imbert, Olivier, Camille et Fabienne Jouanen, Isabelle Jouve, Luc Lebe, Anne-Marie Macq-Buon, Aimé Mallet, Françoise Magnan, Angélique Navarro, Vincent Prié, Eric Sanson, Frank Vasseur, Damien Vignoles, Michel Wienin .

 

 

Une partie de l'équipe, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Copis checks, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Copis dos, par JM. Belin

 

 

 

 

 

La plage de mise à l'eau

 

 

 

 

 

Le lac, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Laurent Bruxelles explique la génèse de la cavité par Yves Imbert.

 

 

 

 

 

Le vestiaire, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Mise à l'eau, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Pique nique du jeudi, par Françoise Magnan

 

 

 

 

 

Préparatifs, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Stockage des sacs pendant la plongée, par JM. Belin

 

 

 

 

 

Sur la plage abandonnée, par JM. Belin