Situation
Au fond du lac de retenue de Sainte-engrâce. Les
plongées ne sont possible que lors de la vidange du barrage.
Historique
Le 6/08/1953, Michel Letrone et Epelly (clan
des Tritons de Lyon) franchissent le S.2 et progressent jusqu'au S.3.
Le 09/09/1979, J.D. Larribeau et Daniel Millon reconnaissent le S.3 en apnée.
Le 5/10/1980, J.D. LARRIBEAU ET G.Ciupa progressent de 50m (-27) dans le S.3.
Le 28/08/1981 J.D. Larribeau, M. Lauga et P. Tresse revoient le terminus mais
sont bloqués par les étroitures.
Durant l'été 1997, une série de plongées de
Jean-Paul Guardia, Olivier Gaspé, Brice Maestracci et Eric Rohmer
permetent de retrouver les passages-clés. J.P.Guardia plonge le S.3
jusqu'à -45, arrêt sur autonomie.
Entre 2008 et 2012, une nouvelle série
de plongées sont organisées par Frédéric
Verlaguet, l’équipe des Crapouillaux (amalgame de plongeurs du
Sud Ouest de la France) et Plongeesout. Supportés par une toute une
équipe (voir compte rendu), Frank Vasseur et Mehdi Dighouth atteignent
une étroiture infranchissable à -142 mètres.
Description
Une voute mouillante (3m ;-1), débouche dans une vaste diaclase
encombrée de blocs effondrés. Une série
d'étroitures rejoint une salle baignée par le S.2 (25m ;-7).
C'est un siphon étroit et complexe qui recoupe plusieurs fractures.
Ensuite, une galerie confortable alterne marche entre les blocs puis nage
pour déboucher sur le S.3 (100m ;-45). Il s'agit d'une puissante
fracture au sol encombré de blocs, avec une section en V
inversé. A -20, le passage devient ponctuellement étroit. A
-32, la galerie plonge jusqu'à -45m.
Par un corridor toujours vaste (4 x 5) la descente s’amorce,
interrompue ponctuellement par un abaissement du plafond, vers –75.
Elle stoppe net à –87 sur ce qui semble être un cul de
sac. Mais en plafond, sous la voûte et masquée par une lame, la
galerie remonte. Plus haute que large, le sol strié de cannelures et
de lames, encombrée de blocs, elle grimpe jusqu’à
–74 avant d’amorcer une descente qui ne s’arrêtera plus. La
pente s’accentue jusqu’à –98. Là, le sol se
dérobe, une puissante fracture dégringole jusqu’à
un palier, à –118.
La fracture s’évase à nouveau jusqu’à -142 m
et un pincement peut être aperçu à -145 m.
Bibliographie
Info-Plongée n°78, p.24-25.
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collection
Michel Letrône - 1953
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