Oreille du jaur

par Frank Vasseur

Historique

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Plongées des 04/12/1999 et 15/04/2000 de l'Association Celadon et la S.C. Saint Pons.

Une jolie galerie descend sur une soixantaine de mètres jusqu'au premier lac ou siphon 1.
Ce lac effilé débute par un profond bassin, au fond duquel une galerie abrupte (environ 3x2m) plonge jusqu'à -5 le long d'un talus d'argile fluide, qui se met en suspension et annule toute visibilité. Arrêt dans une petite salle dont je n'ai pu inspecter les parois, aucune aspérité naturelle ne permettant de fractionner ou d'amarrer convenablement le fil.

Revenu dans le lac, il faut passer un haut-fond argileux pour atteindre l'élargissement terminal. A partir de la paroi diamétralement opposée, on plonge en suivant le plafond durant une dizaine de mètres (-4), puis la galerie (5x5m.) dégringole à -15 (26m. du départ). Un puits divisé par un pont rocheux, plonge à -23 en suivant un talus d'argile fluide très incliné jusqu'à la base de la verticale, à -32 (46m. du départ) sans prolongement.
Revenu à -15, on remonte rapidement le long d'un talus d'argile jusqu'à -9, sur une crête limoneuse. Là, le conduit se divise en trois galeries. La première, azimut 60° environ, s'englaise rapidement à la limite du pénétrable. La deuxième, orientée nord-est, plus intime (4x2m.) se prolonge durant 15m. pour buter dans un cul de sac. Un autre prolongement, orienté nord-ouest, bute à -7 dans un élargissement tapissé d'argile sans suite.
La visibilité est nulle au retour. Le fil est équipé sur des tuteurs (1,2m.) plantés dans l'argile sur un mètre de profondeur sans atteindre la roche.
Pas d'écoulement perceptible ni de trace d'écoulement visibles dans ce siphon.

Au-dessus de ce lac, un passage en vire permet d'accéder au second lac ou siphon n°2:
Un premier lac est bouché, mais une lucarne permet d'entrevoir un prolongement latéral en profondeur. En traversant le lac, 10m. de galerie exondée et argileuse conduisent à un joli plan d'eau. La vasque se compose de deux puits noyés coalescents séparés par un seuil rocheux immergé. Dans le plus éloigné de la mise à l'eau, on plonge à -6, puis à -15. La pente s'atténue un peu et le volume diminue (2x2m.) orienté nord-est. A -21, arrêt sur un rétrécissement impénétrable.
A -2 dans le puits, une galerie noyée (1 x 1m.) débouche 6 m. plus loin dans une fracture partiellement noyée.
Au débouché de la petite galerie, la fracture descend à -10 jusqu'à un fond impénétrable.
En surface, vers le nord-ouest, le conduit est colmaté par l'argile.
Vers le sud-est, on suit la fracture sur une vingtaine de mètres. Elle siphonne alors et bute, 6m. plus loin sur un étroiture au format " pas pour moi ".