Saint Georges Montvalent

Commune de Monvalent,
département du Lot
IGN 1 : 25000 série bleue 2136 E
X : 543,32 Y : 287,97 Z : 104m
N 44° 53' 22" / E 1° 37' 8"

Situation


A partir de Rocamadour, prendre la D140 au nord, traverser Montvalent et continuer à descendre la colline sur 1km. Prendre à gauche au panneau St Georges. Suivre la route jusqu'à une intersecton en T, prendre à nouveau à gauche. Après quelques mètres, il y a de la place sur la droite pour garer le véhicule. (ne vous garez pas sur les rives du site). Juste en face, de l'autre coté, plusieurs gros rochers marquent le chemin herbeux qui mène à un bassin de 30m de diamètre.

Description


A partir du bassin, à -10m, il y a un passage de 2m de haut sur 5m de large qui descend en pente raide sur des galets jusqu'à -29m. A ce moment la galerie devient plus large, environ 10m de haut sur 15m de large. Le sol de la galerie est recouvert de glaise et après 350m on aboutit dans un aven aérien au plafond très haut. Le siphon n°2 est large, la profondeur moyenne est de -12m à -15m pendant les premiers 700 mètres. A environ 600 mètres on passe deux connexions avec la surface. A 700 mètres, une rampe nous emmène jusqu'à -76 mètres puis remonte à l'air après une distance de 1230 mètres. Une galerie sèche de 420 mètres mène aux siphons n°3 à n°8.


Du 30 mai au 4 avril 2002, Rick Stanton et Jason Mallison ont franchi le S2 de St Georges en utilsant des scooters et des recycleurs à circuit fermés. Préalablement, chaque plongeur avait déposé 3 relais à 900m afin de faciliter un franchissement rapide.

Le jour de la pointe, la traversée a nécessitée moins de 2 heures avec la décompression. Une fois passé le S2, les plongeurs ont utilisés des circuits ouverts.

RS avait un 2*11l et JM un 2*10l.

Tous les deux se sont rendu au terminus du S7, mais il devint aussitôt évident que les explorateurs précédents avaient suivi un conduit fossile boueux et qu'ils avaient loupé l'actif qui démarrait à 30m de l'entrée du S7.

RS explorait cette galerie et déroulait 240m de fil jusqu'à une petite salle. Le fil s'arrête là mais il semble bien qu'en poursuivant droit devant, la galerie doit émerger dans une galerie sèche

Pendant ce temps, JM suivait le fil des Français jusqu'à un éboulis, à 75m dans le S7. Il franchissait un petit trou à la base de l'éboulis à l'anglaise et déroulait 150m pour retrouver la surface.JM décapelait pour franchir un petit passage qui, après une courte distance, rejoignait l'actif principal. Il explorait l'amont et l'aval jusqu'à de nouveaux siphons. Environ 300m de nouvelles galeries sèches ont été reconnues.

Le total des galeries explorées se monte à 700m et al durée totale de l'exploration : 11h.


En 2003, Rick Stanton aurait relié le S&é de St Georges au S5 de Padirac !!!


L'eau qui alimente la Fontaine St Georges provient du Gouffre de Padirac.

Historique


La possibilité d'une jonction humaine entre Saint-Georges et la fabuleuse rivière de Padirac a attisé les espoirs et les déboires. En 1948, Guy de Lavaur tente une première incursion.


De 1973 à 1975, Saint-Georges devient le fief de Bertrand Léger et de son équipe, qui remontent la rivière en plusieurs tentatives jusqu'à 1045 m.


Lors du camp F.F.E.S.S.M. de Rocamadour, en 1979, F. Le Guen pousse l'exploration à -71 m.

Les Suisses prennent le relais en 1982 et avancent à petits pas dans la zone profonde. Et c'est finalement Cyrille Brandt qui, en juillet 1987, franchit le siphon n°2.

En octobre 1989, F. Le Guen le franchit à son tour et s'arrête devant le troisième siphon.

Mise à jour le 28/11/2014 - Proposition de Stephen Clark - St Georges Survey Project - Project Baseline - Intégration des topos