Goul de la Tannerie

ou petit goul

Commune de Bourg St Andéol - Ardèche

N 44° 22' 11" / E 4° 38' 31"

Localisation
Coupe1 Coupe2 Coupe 209
Plan1 Plan2 Topo
Topo 150-200
Topo 430-700
Récit Jacques Brasey 1992
Récit Isler 1996

Récit frayeur
Récit Redoutey - 2003
Récit Redoutey 2004
la vasque, par J. Meynié

d'après les documents de Bertrand Léger, mise à jour F.Vasseur.

Situation

Dans la ville de Bourg Saint-Andéol, des panneaux indiquent le lavoir antique baigné par les deux sources. Suivre les indications " Dieu Mithra " ou "Gouls de Tourne".

Recommandations

L'accès au vallon est à présent défendu par des bornes dont la plus centrale est télescopique. La mairie (04.75.54.85. 00) ou les Services Techniques (04.75.54.50. 53) sont habilités à libérer le passage.

Une règle élémentaire de bienséance consiste à prévenir avec un délai raisonnable. La clé ne sera pas mise à disposition directement. Les plongées aux gouls doivent être signalées à la gendarmerie de BSA avant et après l"immersion (04.75.54.50. 18), par recommandation préfectorale et demande de la commune.

Historique

En 1972, le GEPS (13) atteint la profondeur de -40, à 730 de l'entrée.
Le G.L.P.S. (CH) progresse jusqu'à 820m (-71) de l'entrée en 1978.
Francis Le Guen soutenu par son équipe prolonge jusqu'à -84 en 1980.

Bertrand Léger organise en solo deux plongées au Trimix les 29/05 et 18/09/1982. Il stoppe à 1020m de l'entrée à -113, vue à -125.

L'équipe du GLPS consacre cinq plongées au rééquipement et au nettoyage de la cavité (équipement en câble de la zone profonde) en 1987.

En 1988, C.Sabatier et B.Lapierre, à partir d’un départ à une vingtaine de mètres de l’entrée, explorent 45lm de galeries étroites (point bas –14) et jonctionnent avec la première cloche d’air dans la galerie principale.
A 150m de l’entrée, ils descendent à –30 dans une galerie étroite, arrêt sur étroiture à désobstruer, vue à –35.
Le 6/04/1989, Patrice Lapierre et C.Rey découvrent une galerie à la cote 460, qui rejoint le puits à 765m (-25).

En juillet 1992, Jacques Brasey (CH) descend à -137 (1050m).

Olivier Isler (CH), assisté de plongeurs suisses (Michael Watz) et français (Daniel Dumas, Claude Hurey, Patrick Jolivet, Michel Léonard, Frédéric Martin, Sylvain Redoutey, Patrick Sertel) atteint -165 en 1996.

En avril 2003, Sylvain Redoutey descend à –180 avec un recycleur semi-fermé. Il récidive en 2004, toujours avec le soutien des spéléos du Vaucluse, pour poursuivre jusqu'à -209m. En mai 2008, Rick Stanton assisté de John Volanthen, descend à -220.

 

Description

Les dimensions moyennes de la galerie principale sont les suivantes :
0 - 100m : 80 cm de haut sur 3m de large, jusqu'au canyon surmonté d'une cloche d'air.
100m - 500m : 1m de haut pour 5m de large avec une zone présentant des dédoublements de galerie.
500m - 700m : la section se circularise et avoisine les 3m².
A 700m, un puits s'enfonce rapidement en une succession de redans verticaux. En plan, il effectue une boucle complète.
On accuse 45m de dénivelé entre les cotes 699m et 804m.

En plan après un premier tronçon de 200m environ orienté 280°, la suite du conduit présente sections qui s'alignent sur les axes majeurs des accidents locaux (140 - 150°). Localement, des cheminements sont influencés par des fractures transverses.

De 804m (-60) à 926m (-98), à la sortie de la boucle, la galerie reprend la direction dominante de 145° jusqu'au puits à 926m. La section moyenne est de 4,5 m².
A partir du fond d'un puits à -87, une galerie (3 x 4m) en légère pente conduit à un nouveau ressaut (-95). A sa base (-102) un conduit esthétiquement remarquable se développe à l'horizontale durant une cinquantaine de mètres jusqu'à l'amorce d'un puits remontant, à 945m de l'entrée.
Entre 926m et 1020m, la galerie présente en plan une succession de tronçons en ligne brisée dont les azimuts principaux sont 120° et 70°.
Le puits plonge verticalement jusqu'à -113, puis la pente se modère pour plonger à 60° jusqu'à -165 où le puits redevient vertical. La descente se poursuit jusqu'à -200 mètres.

Là, un court tronçon de galerie horizontale conduit en tête d'un nouveau puits, descendu jusqu'à -209m, arrêt sur rien. Il semblerait que la suite se présente sous une succession de redans verticaux.


Karstologie

Il est à noter la prépondérance des accidents majeurs dans le tracé de ce réseau noyé. Une coloration à partir de la grotte de la Pascaloune, située à 7,5 km a démontré une liaison directe avec les deux gouls de Tourne. La droite qui joint ces deux points est orientée 136°, caractéristique de la fracturation dominante de cette zone.



660m - pains au plafond, par F. Vasseur
 
690m - par F. Vasseur

forage, par F. Vasseur
 
puits à 700m, par F. vasseur

galerie à -43m, par F. Vaseur
 
puits à -22m, par F. vasseur


par Eric Establie (500m)
 

par Eric Establie (étroiture à -12m)

à 130m, par Yves Billaud
 

à 100m dans le cayon, par Yves Billaud

 

 

 


l'étroiture en bas du canyon
Claude Hurey par Arne Hodalic

 


le canyon à 100m de l'entrée

 


attention, ça glisse, par Thomas baum

 

 


Michael Klemm par Jérôme Meynié

 


dans la vasque

 


en crue, par xavier meniscus

 

L'entrée en 2003, par Richard Huttler